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Il est trop tôt pour prédire l’avenir de la Syrie (Ministre iranien des A.E.)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. ©Jamaran/Archives

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, estime qu’il est trop tôt pour faire des prédictions sur l’avenir de la Syrie, car une multitude de développements sont en cours dans ce pays arabe après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad.

« Il est prématuré de porter un jugement sur l’avenir de la Syrie à ce stade ; de nombreux facteurs façonneront l’avenir du pays, l’avenir est très incertain », a déclaré, ce mercredi 25 décembre, Abbas Araghchi.

Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que même si certaines parties peuvent prétendre avoir remporté des victoires, la situation générale reste imprévisible.

Les remarques d’Araghchi interviennent un jour après que Fatemeh Mohajerani, la porte-parole du gouvernement iranien, a souligné l’importance de la formation d’un gouvernement syrien issu du vote populaire de ses citoyens, le décrivant comme une préoccupation majeure pour l’Iran.

Une autre préoccupation majeure, a-t-elle souligné, est d’empêcher la montée et l’expansion du terrorisme, car cela a des répercussions importantes à la fois sur la Syrie et sur l’ensemble de la région.

Lors d’un point de presse hebdomadaire à Téhéran lundi 23 décembre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a souligné l’engagement indéfectible de la République islamique d’Iran à préserver la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la Syrie.

Il a affirmé que le peuple syrien détient le droit exclusif de décider de son sort sans aucune ingérence étrangère.

Le 8 décembre 2024, les groupes armés, dirigés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ont pris le contrôle de Damas et ont mis fin aux 24 ans de règne de Bachar al-Assad, lors d’une offensive surprise lancée depuis leur bastion dans le nord-ouest de la Syrie, atteignant la capitale à peine en deux semaines.

Le groupe armé HTC, soutenu par les États-Unis et leurs alliés régionaux, a promis de former un gouvernement inclusif, mais les Nations unies affirment que la situation reste « fluide ».

Les pays de la région ont exhorté les Syriens à œuvrer pour éviter une spirale vers le chaos après que HTC a pris d’assaut et capturé la capitale Damas.

La stabilité et l’avenir de la Syrie sont menacés par divers facteurs, notamment l’occupation illégale du territoire syrien par Israël, motivée par ses politiques expansionnistes, et la présence persistante des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, dans le nord-est du pays.

D’autres défis découlent des violations des droits de l’homme perpétrées contre des groupes minoritaires par les militaires de HTC, ainsi que de l’escalade des crises humanitaires en Syrie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV