Dimanche 22 décembre, la bande de Gaza a été le théâtre d’une série de frappes israéliennes qui ont coûté la vie à au moins 19 Palestiniens, dont plusieurs enfants. Plus d’une dizaine d’autres personnes ont été blessées lors des attaques, selon des sources médicales palestiniennes.
Dans la rue Jalaa à Gaza, une attaque contre un véhicule a tué au moins quatre Palestiniens et blessé de nombreuses autres personnes.
Parallèlement, un raid aérien sur le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de Gaza, a également entraîné la mort d’au moins cinq personnes, dont des enfants.
Les frappes israéliennes se sont intensifiées ce matin, notamment avec une attaque contre l’école Mousa ibn Nousayr, dans le quartier d’al-Daraj, située dans le centre de la ville de Gaza, qui a fait huit victimes, dont deux enfants et deux femmes. Le corps de ces victimes ainsi que plusieurs blessés ont été amenés à l’Hôpital Baptiste de la ville de Gaza, selon une source médicale de l’établissement.
Des témoins oculaires ont rapporté que l’attaque a provoqué d’importants dégâts et des incendies dans l’établissement qui abritait des familles déplacées.
La nuit de dimanche a été marquée par des bombardements et des pilonnages intenses dans le nord de Gaza, en particulier à Jabalia, Beit Lahia et Beit Hanoun, avec des frappes continuelles autour de l’hôpital Kamal Adwan.
Dans le centre de Gaza, des tirs d’artillerie ont visé le côté ouest du nouveau camp de Nuseirat, tandis qu’au sud, un hélicoptère israélien a attaqué un appartement à Khan Younès, tuant deux Palestiniens.
Trois autres Palestiniens ont également perdu la vie dans des frappes sur les quartiers est de Rafah.
Le 7 octobre 2023, le régime sioniste a déclenché une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, après que le Mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l’Opération surprise Tempête d’Al-Aqsa en réponse à la campagne de plusieurs décennies de dévastation et de massacre menée par le régime sioniste contre le peuple palestinien.
L’offensive sanglante a déjà fait 45 227 morts parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et 107 573 blessés. Des milliers d’autres sont également portés disparus ou présumés morts sous les décombres.
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Par ailleurs, l’armée israélienne a imposé un blocus strict à Gaza, empêchant l’entrée de nourriture, de médicaments, d’équipements médicaux, de carburant et de tentes dans le territoire palestinien assiégé.
Plus d’un an après le début de la campagne de mort et de destruction menée par le régime de Tel-Aviv, les infrastructures essentielles du territoire, telles que les réseaux d’eau, les installations sanitaires et les moulins à pain, ont toutes été rasées, exacerbant la crise humanitaire dans la région.
