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Israël restera en territoires syriens jusqu’à ce qu’un autre arrangement soit trouvé (Netanyahu)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre du régime israélien, Benjamin Netanyahu au sommet du mont Hermon, le 17 décembre 2024. ©GPO

Les troupes israéliennes resteront stationnées dans la « zone tampon » à l’intérieur du plateau du Golan syrien occupé, saisie après la chute du président Bachar al-Assad.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué, le mardi 17 décembre, que les troupes israéliennes resteront stationnées sur le plateau du Golan syrien jusqu’à ce qu’un autre arrangement soit trouvé pour garantir la "sécurité d’Israël".

C’est depuis le sommet du mont Hermon -Jabal al-Shaykh en arabe-, à une dizaine de kilomètres de la frontière syrienne avec le plateau stratégique du Golan, que Netanyahu est intervenu, alors qu’il était entouré de son ministre des Affaires militaires, Israël Katz, du chef d’état-major de l’armée, Herzi Halevi, du chef du service de sécurité intérieure, Ronen Bat, et du chef du commandement du Nord, Uri Gordin.

C’est en fait la première fois qu’un dirigeant israélien en exercice s’aventure aussi loin en territoire syrien.

De son côté, le ministre israélien des Affaires militaires a déclaré que les forces israéliennes resteraient au sommet du mont Hermon « aussi longtemps que nécessaire », avançant que le déploiement de troupes israéliennes à ce sommet d’importance stratégique « renforce la sécurité d’Israël ».

« Le sommet du mont Hermon est l’œil d’Israël pour identifier les menaces proches et lointaines. D’ici, nous pouvons observer les positions du Hezbollah au Liban à droite et Damas à gauche », a lancé Israel Katz.

Les forces militaires israéliennes se sont emparées de la zone tampon contrôlée par les Nations Unies sur les hauteurs du Golan quelques heures après que des groupes armés ont pris le contrôle de la capitale syrienne, Damas, le 8 décembre.

Israël a été largement et vigoureusement condamné pour avoir mis fin à l’accord de cessez-le-feu de 1974 avec la Syrie et pour avoir exploité le chaos qui règne dans ce pays arabe après la chute de Bachar al-Assad.

La zone tampon sur le plateau du Golan occupé par Israël a été créée par les Nations Unies après la guerre israélo-arabe de 1973. Depuis lors, une force de l’ONU composée d’environ 1 100 soldats patrouillait dans cette zone.

À ce propos, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a déclaré mardi que la présence de soldats israéliens, quelle qu’en soit la durée, constitue une violation de l’accord qui a établi la zone tampon.

Mettant l’accent sur le fait que l’accord de cessez-le-feu doit être respecté Dujarric a souligné : « Une occupation est une occupation ; qu’elle dure une semaine, un mois ou un an ; cela reste une occupation ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV