En réponse à la déclaration interventionniste d’Emmanuel Macron, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a conseillé aux autorités françaises d’adopter une approche indépendante et constructive pour renforcer la paix et la stabilité dans le monde, et de répondre de leur manquement à leurs promesses ainsi que de leurs comportements injustifiés et conflictuels contre l’Iran au Conseil des gouverneurs.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a réagi vendredi 6 décembre aux allégations récemment avancées par le président français, Emmanuel Macron.
Baghaï a jugé inacceptable et malicieuse la répétition des inquiétudes infondées concernant le programme nucléaire pacifique de l’Iran de la part d’un pays qui détient lui-même un grand arsenal d’armes de destruction massive.
« La France en tant que l’un des trois pays européens membres du Plan global d’action conjoint (PGAC) devrait être tenu responsable pour le non-respect de ses promesses et pour son comportement injustifié et conflictuel contre l’Iran au sein du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique », a-t-il affirmé.
Le débat du samedi 7 décembre porte sur la position du gouvernement Macron à l’égard de l’Iran et la réaction de Téhéran. Jean-Michel Vernochet, journaliste et essayiste français, et Ayssar Midani, analyste politique et spécialiste du Moyen-Orient franco-syrienne, interviennent dans le débat.