L'ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès des Nations Unies a condamné l'utilisation par Israël de bombes au phosphore dans ses guerres contre le Liban et Gaza.
Amir Saeed Iravani a estimé jeudi que de telles actions constituent un crime de guerre, exhortant l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à ouvrir une enquête internationale contre l'entité sioniste.
Il a également réaffirmé l’engagement de l’Iran à soutenir le travail indépendant, impartial et professionnel de l’OIAC.
« Nous appelons à la mise en œuvre complète, effective et non discriminatoire de la Convention. L’Iran n’épargnera aucun effort pour contribuer à la réalisation des objectifs de cet instrument vital », a déclaré M. Iravani.
« Deuxièmement, la République arabe syrienne a respecté ses obligations au titre de la Convention, ayant détruit ses stocks d’armes chimiques et ses installations de production. Elle poursuit également son engagement constructif auprès de l’OIAC, démontrant ainsi son engagement inébranlable en faveur de la transparence et du plein respect de ses responsabilités », a-t-il déclaré.
« Dans ce contexte, le Comité national syrien a présenté trois rapports détaillés au cours des trois derniers mois. Il a participé au 28e cycle de consultations avec l’équipe d’évaluation de la déclaration et a fourni les informations, documents et éclaircissements requis pour faciliter la résolution des questions en suspens », a-t-il ajouté.
« À ce titre, la Syrie a prolongé de six mois supplémentaires l’accord tripartite avec l’OIAC et le Bureau des services d’appui aux projets des Nations Unies », a-t-il expliqué.
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« Il est essentiel de reconnaître les progrès significatifs dans la coopération de la Syrie avec l'OIAC et de veiller à ce que ces développements soient évalués de manière équitable et sans politisation ni parti pris », a-t-il dit.
En outre, Iravani a souligné la coopération étroite de la Syrie avec l’OIAC, qui reflète son engagement en faveur de la transparence et du plein respect des règles.
Il a appelé l'OIAC à travailler avec une stricte neutralité, un professionnalisme et une approche cohérente et fondée sur des preuves pour établir les faits et parvenir à des conclusions crédibles.
« Nous soutenons la poursuite d’un dialogue constructif entre la Syrie et l’OIAC pour résoudre les problèmes en suspens et parvenir à une résolution globale. Ce processus doit être géré de manière transparente, responsable et impartiale », a-t-il poursuivi.
Peu de temps après le déclenchement de la guerre génocidaire israélienne en octobre 2023, Human Rights Watch a déclaré avoir vérifié des images prises au Liban et à Gaza montrant de multiples utilisations de phosphore blanc par l'artillerie israélienne au-dessus du port de la ville de Gaza et de deux zones rurales le long de la frontière libanaise.
Les mêmes codes de fabrication constatées sur des obus utilisés dans ces frappes, ont été également repérées sur des obus au phosphore blanc rangés à côté de l'artillerie israélienne près de la ville de Sderot, non loin de la bande de Gaza, sur une photo datant du 9 octobre.
