Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a insisté sur la détermination de l'Iran à exploiter toutes les capacités dont il dispose pour faire face aux terroristes qui sèment le chaos dans la région, en coordination avec les pays voisins.
Lors d’une interview télévisée retransmise en direct, ce lundi 2 décembre, le président Pezeshkian a souligné que ses conversations téléphoniques avec ses homologues syrien et russe, ainsi qu'avec l'émir du Qatar et le Premier ministre irakien, avaient été focalisées sur ce fait que « les terroristes ne devraient pas être autorisés à pousser à nouveau la région vers la guerre et l'effusion de sang ».
« Nous respectons l'intégrité territoriale de tous les pays et croyons qu'elle ne doit être violée sous aucun prétexte », a-t-il réitéré. Et de poursuivre : « Nous ferons de notre mieux pour réinstaurer la sécurité et la paix et lutter contre les terroristes. Nous coordonnerons nos efforts avec les pays voisins, frères et amis en cette matière ».
Ces propos interviennent alors que la Syrie est aux prises avec une résurgence du terrorisme takfiriste, parrainé par les États-Unis et Israël, après l'échec de ces deux derniers dans la guerre sanglante contre la bande de Gaza et le Liban.
L'Iran a été le premier pays à venir en aide à la Syrie pour maîtriser l’escalade des violences éclatées en 2011 dans ce pays.
En 2017, les forces syriennes, soutenues par l’Iran et la Russie, ont remporté une victoire remarquable sur le groupe terroriste Daech.
Toutefois, les régions du nord du pays restent sous le contrôle des terroristes et des forces d'occupation étrangères.
Des groupes terroristes soutenus par l'étranger, dirigés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ont lancé mercredi dernier une attaque surprise à deux volets contre Alep et la banlieue d'Idlib en Syrie. Ils se sont emparés de plusieurs zones avant de se déplacer vers la province voisine de Hama.