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L’Iran a commencé à injecter du gaz dans de nouvelles centrifugeuses (Mohammad Eslami)

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Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami. ©AEOI/Archives

L’Iran a commencé à injecter du gaz dans ses centrifugeuses avancées à la suite d’une récente résolution anti-iranienne adoptée par le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a fait savoir le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).

« Nous avons commencé à injecter du gaz dans plusieurs milliers de centrifugeuses avancées et à les mettre en service dans le cadre des plans visant au développement du programme nucléaire », a déclaré Mohammad Eslami aux journalistes en marge d’une séance hebdomadaire du cabinet, mercredi 27 novembre à Téhéran.

« La République islamique d’Iran a toujours montré qu’elle privilégiait l’interaction, mais elle ne reculera jamais face à la force, à la pression et au comportement illégal et illicite de l’autre partie », a précisé Mohammad Eslami.

Affirmant que le programme nucléaire iranien a des objectifs quantitatifs et qualitatifs totalement clairs et pacifiques, Mohammad Eslami a averti : « S’ils [les pays occidentaux] veulent ignorer les objectifs liés au PGAC et leurs propres obligations, et exercer unilatéralement une pression sur l’Iran en inventant des excuses et en lançant des accusations, ils recevront une réponse qui se retournera contre eux ».

Faisant part de l’avancement du programme nucléaire pacifique du pays, le chef de l’OIEA a ajouté que Téhéran a de plus en plus bénéficié des résultats escomptés de ce programme dont les effets seraient visibles dans la vie du peuple iranien.

En outre, Mohammad Eslami a souligné que le programme nucléaire iranien était sous la supervision de l’AIEA et conformait à l’accord de garanties ainsi qu’au Traité de non-prolifération (TNP).

Déclarant que certaines des accusations contre l’Iran remontaient à 20 ans et avaient été portées avec la complicité de groupes et de services anti-iraniens dans le but d’intensifier la pression sur l’Iran, le chef de l’OIEA a précisé qu’elles se sont révélées plus tard non fondées et fausses.

Ces remarques interviennent un jour après que le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a déclaré que l’Iran allait activer plusieurs milliers de centrifugeuses avancées fabriquées localement en réponse à la récente résolution anti-iranienne de l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies, soutenue par l’Occident.

Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que cette mesure de rétorsion devait intervenir en réaction à la présentation par le l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni de la résolution soutenue par les États-Unis au Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et à l’adoption de la résolution par l’organisme, qui a eu lieu vendredi.

L’Iran avait déjà prévenu que toute résolution contre son programme nucléaire pacifique entraînerait une réponse rapide.

En 2015, l’Iran a prouvé au monde le caractère pacifique de son programme nucléaire en signant l’accord nucléaire, connu officiellement sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), avec six puissances mondiales.

Cependant, le retrait unilatéral de Washington en 2018 et la réimposition ultérieure de sanctions à Téhéran ont laissé l’avenir de l’accord dans les limbes.

En 2019, l’Iran a commencé à réduire les limites qu’il avait acceptées dans le cadre du PGAC après que les autres parties n’ont pas respecté leurs engagements.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV