L’Iran a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à imposer des sanctions efficaces et globales au régime israélien pour mettre fin à ses atrocités meurtrières dans toute l’Asie de l’Ouest.
Le vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi, a fait ces remarques, le lundi 25 novembre, lors d'une réunion de l'ONU qui a abordé la question de l'adhésion internationale à la Charte de l'organisation mondiale à La Haye.
Il a appelé le Conseil de sécurité à agir immédiatement face aux crimes du régime sioniste en appliquant des mesures punitives prévues au Chapitre VII de la Charte, qui oblige à agir contre les menaces permanentes à la paix.
« Tous les gouvernements devraient cesser de s’engager dans une quelconque coopération économique et militaire ainsi qu'en matière d’armement avec ce régime », a indiqué le diplomate iranien.
Par ailleurs, M. Gharibabadi a vivement critiqué l’échec du Conseil de sécurité à empêcher les crimes commis par le régime sioniste, évoquant la situation catastrophique dans les territoires palestiniens, qui s’aggrave à chaque instant.
« Le Conseil de sécurité n’a pas réussi, en raison du soutien inconditionnel des États-Unis, à arrêter la machine de guerre du régime sioniste », a déploré le haut diplomate iranien, notant : « Par leur soutien inconditionnel, les États-Unis se rendent complices des atrocités commises par Israël et sont, avec le régime lui-même, responsables de la violation du droit international et des pertes en vies humaines qu’il a causées. »
Mettant en garde contre toute passivité face aux provocations du régime israélien à un moment où celui-ci étend son agression au Liban, M. Gharibabadi a ajouté que cette inaction « conduit la région vers des tensions irréversibles. De telles provocations et une telle sauvagerie ne doivent pas affaiblir notre volonté collective de contrer le régime ».
Dans ce droit fil, le diplomate iranien a appelé au rétablissement de l'état de droit et à l’exécution de la justice concernant le régime israélien en vue de mettre fin aux attaques génocidaires de celui-ci et de son occupation.
Ces propos interviennent dans le contexte de la guerre génocidaire menée par le régime sioniste dans la bande de Gaza et de l'escalade de ses attaques meurtrières contre le Liban, depuis octobre 2023, qui ont respectivement coûté la vie à 44 235 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et tué 3 768 personnes à travers le Liban.
Plus tôt dans la journée du lundi 25 novembre, le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a jugé insuffisant le mandat d'arrêt de la CPI contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre Yoav Galant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza.
« Le mandat d'arrêt (de la CPI) n'est pas suffisant, la peine de mort doit être émise contre ces criminels », a déclaré l'Ayatollah Khamenei lors d'une réunion avec des membres de la Force de volontaires populaires iraniens Bassij à l'occasion de la semaine du Bassij.
La Chambre préliminaire I de la CPI a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, plus tôt cette semaine.
