Le régime israélien a pris la banlieue sud de Beyrouth, la capitale libanaise, sous le coup d’attaques aériennes consécutives et continues ; le Hezbollah déclare que Netanyahu n’arrivera pas à imposer ses conditions sous le feu et sous le bombardement.
Après des avertissements de dernière minute, ce lundi 25 novembre, dans les zones sur le point d’être attaquées, le régime a lancé ses attaques. Cette agression intervient deux jours seulement après les attaques qui ont coûté la vie à au moins 84 personnes et fait 213 blessés, à Beyrouth, dans la vallée de la Bekaa, et dans plusieurs zones du Sud-Liban.
Depuis octobre 2023, le régime a tué 3 754 Libanais et en a blessé 15 626 autres.
« Netanyahu n’arrivera pas à imposer ses conditions »
Dans une interview à la chaîne de télévision qatarie Al-Araby le dimanche 24 novembre, Mahmoud Qamati, vice-président du Conseil politique du mouvement de résistance libanais Hezbollah, a affirmé que la Résistance ne permettra jamais à l’ennemi de s’installer dans la moindre partie du territoire libanais.
Et d’ajouter que ce n’est pas sous les tirs et les bombardements que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu parviendra à imposer ses conditions. Faisant référence aux frappes successives du Hezbollah sur de nombreuses cibles dans les territoires palestiniens occupés, notamment Tel-Aviv, Haïfa, Safed et Acre, le responsable libanais a précisé que le mouvement de résistance libanais avait battu le record du nombre de frappes sur des cibles israéliennes depuis le 7 octobre 2023.
Au total, 51 opérations ont été exécutées, un nombre record, dépassant le record de 48 enregistré il y a un mois, ont annoncé différents médias de la Résistance à propos des frappes de samedi.
Selon Qamati, ces attaques traduisent l’équation consistant à bombarder Tel-Aviv en réponse aux bombardements de Beyrouth.
En ce qui concerne le cessez-le-feu, le vice-président du Conseil politique du Hezbollah a noté que les États-Unis n’étaient pas qualifiés pour agir en tant que médiateur intervenant pour mettre fin à l’agression israélienne contre le Liban.
Washington est plutôt « un partenaire dans l’agression. Les armes qui ont tué les Palestiniens et les Libanais sont des armes américaines », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « Par cet accord l’ennemi entend atteindre ses propres objectifs, aussi, nous ne sommes point optimistes quant à la possibilité de parvenir à un accord quelconque. Nous sommes prudents, car nous avons l’expérience de l’ennemi à Gaza. »