L'Iran a appelé à intervenir pour défendre les femmes palestiniennes dans le contexte de la guerre génocidaire que mène Israël à Gaza, alors que le monde célèbre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a publié cet appel sur son compte de réseau social X dimanche soir, alors que le régime israélien a accru sa barbarie contre les femmes et les enfants palestiniens.
Il a déclaré que cet événement international rappelle l’extrême violence israélienne dont font l’objet les femmes et les filles palestiniennes depuis des décennies.
Baghaï a ensuite décrit la violence sans précédent exercée sur les femmes palestiniennes à Gaza, où des dizaines de milliers de femmes et de filles ont été brutalement tuées et mutilées.
Il a ajouté que la famine et les déplacements forcés répétés sont d’autres souffrances auxquelles les mères et les filles sont confrontées à Gaza depuis octobre de l’année dernière.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), les femmes et les enfants représentent près de 70 % des personnes tuées dans la bande de Gaza lors de la campagne de génocide lancée par Israël dans le territoire palestinien assiégé.
Le bureau a publié les chiffres dans un rapport de 32 pages qui couvre les six mois de novembre 2023 à avril 2024.
Environ 80 % des victimes ont été tuées dans des immeubles résidentiels, dont 44% étaient des enfants et 26% des femmes, selon le rapport.
La plupart des décès vérifiés à Gaza concernaient des enfants âgés de cinq à neuf ans.
La plus jeune victime dont le décès a été constaté par les observateurs de l'ONU était un garçon d'un jour, et la plus âgée était une femme de 97 ans, selon le rapport.
Depuis octobre 2023, le bilan des morts à Gaza s'élève à 44 200 Palestiniens, sans oublier les 104 500 autres blessés, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Le régime israélien qui a mené la guerre à Gaza et au Liban est accusé de génocide à Gaza par la Cour internationale de justice (CIJ).
La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant pour leurs crimes de guerre et crimes contre l’humanité.