Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a exhorté les pays musulmans à couper les voies d’acheminement de l’aide vers Israël après que la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens pour crimes de guerre contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
La Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre des Affaires militaires Yoav Gallant pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis entre le 8 octobre 2023 et le 20 mai 2024, le jour où les demandes de mandats d’arrêt ont été déposées.
Selon les mandats d’arrêt, les accusés pourraient être arrêtés s’ils se rendent dans l’un des 124 États membres de la CPI.
Ce vendredi 22 novembre, le général de division Hossein Salami a décrit les mandats d’arrêt comme « une grande victoire » pour la Résistance palestinienne et libanaise.
« Aujourd’hui, nous assistons à la fin politique du régime sioniste ; le monde a fermé ses portes à ce régime, c’est maintenant au tour des gouvernements de fermer ses artères économiques. Nous nous adressons particulièrement aux pays musulmans, afin qu’ils interrompent toute aide économique ou militaire à ce régime depuis la terre et la mer ; et si ce blocus économique se réalise, le déclin du régime sioniste va s’accélérer », a précisé le général Salami.
Israël a lancé une guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023 après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa en riposte aux crimes intensifiés du régime israélien contre les Palestiniens.
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L’assaut sanglant du régime israélien contre Gaza a jusqu’à présent tué au moins 44 056 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé plus de 104 268 autres. Des milliers d’autres sont également portés disparus et présumés morts sous les décombres.
Israël est également confronté à une affaire de génocide menée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ).