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Amsterdam et Bruxelles se disent prêts à arrêter Netanyahu à la suite de mandats d’arrêt émis par la CPI

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La CPI a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre, le 21 novembre 2024. (Photo via X)

Les Pays-Bas se disent prêts à mettre en œuvre la décision de la CPI concernant l’arrestation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.  

La Cour pénale internationale (CPI) a émis, ce jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza.

Dans ce droit fil, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Kasper Veldkamp, a confirmé la détermination d’Amsterdam à mettre en œuvre la décision de la CPI.

En écho avec Amsterdam, la vice-première ministre belge, Petra De Sutter, a appelé jeudi l’Europe à se conformer à la décision de la Cour pénale internationale. L’Europe « doit imposer des sanctions économiques, suspendre l’accord d’association avec Israël et exécuter ces mandats d’arrêt », a-t-elle écrit sur X. « Les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ne peuvent rester impunis », ajoute Mme De Sutter.

Le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a lui aussi déclaré que la décision de la Cour devait être respectée et mise en œuvre.

Quant à la France, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a rappelé l’importance de la justice internationale pour garantir la stabilité mondiale.

« La lutte contre l’impunité est notre priorité », a-t-il déclaré lors d’un point de presse, ce jeudi, tout en soulignant que la France soutient pleinement l’indépendance et l’impartialité du procureur de la CPI. Concernant la possibilité d’une arrestation de Benjamin Netanyahu en France, il a répondu qu’il s’agissait d’une « question juridiquement complexe » nécessitant une analyse approfondie.

Cette décision a cependant suscité, dans la foulée, l’indignation du régime de Tel-Aviv.

Rejetant l’appel du régime sioniste, la CPI a déclaré qu’il existe des motifs raisonnables démontrant que Netanyahu et Gallant ont supervisé les attaques contre des populations civiles et ont utilisé la famine comme arme de guerre dans la bande de Gaza. 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV