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Iran: la résolution anti-iranienne à l'Assemblée générale de l’ONU est motivée par des raisons politiques

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. ©JAMARAN

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié de politiquement motivée et injustifiée l’adoption d’une résolution contre la République islamique à la troisième commission de l’Assemblée générale des Nations Unies au sujet de violations présumées des droits de l’homme.

Le projet de résolution, approuvé mercredi par 77 voix pour, 28 voix contre et 66 abstentions, a été présenté après que la commission, sans fournir de preuves, a accusé l’Iran de « violation de ses obligations internationales » et affirmé que le « respect des droits de l’homme » s’était détérioré dans le pays.

Esmaïl Baghaï a condamné la résolution proposée par le Canada et certains de ses alliés occidentaux, avant de la qualifier d’« hypocrite et d’exemple flagrant d’instrumentalisation des droits de l’homme pour atteindre des objectifs politiques illégitimes ».

« L’approche anti-iranienne du Canada, des États-Unis, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de plusieurs autres pays occidentaux, qui violent eux-mêmes les droits de l’homme et sont complices des crimes du régime sioniste et du génocide du peuple palestinien, est une parfaite démonstration de leur supercherie », a dénoncé Baghaï.

Il a déclaré que la résolution sapait clairement le principe fondamental des droits de l’homme pour en faire un outil de pression politique sur des nations indépendantes, ajoutant que « la République islamique d’Iran ne ménagera aucun effort pour protéger et promouvoir les droits de l’homme ».

Soulignant le co-parrainage du régime israélien dans la rédaction et l’approbation de la résolution, Baghaï a dénoncé cette démarche comme un « grave scandale politique et moral » pour l’Occident qui tente de « dévaluer le concept sublime des droits de l’homme et d’en priver les institutions internationales ».

« En tant que système démocratique, la République islamique d’Iran s’oblige à protéger et à promouvoir les droits de l’homme et à remplir ses obligations internationales sur la base des principes inscrits dans la Constitution [du pays] », a-t-il soutenu.

A lire: Le porte-parole du ministère des A.E. fustige la résolution du Parlement européen sur les droits de l’homme

Les accusations de violations des droits de l’homme contre l’Iran interviennent alors que la situation humanitaire se détériore davantage dans la bande de Gaza en raison de l’agression barbare d’Israël et de l’échec de la communauté internationale à y mettre fin.

Soutenu par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, Israël a lancé une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza assiégée le 7 octobre 2023, suite à une opération surprise des groupes de résistance palestiniens contre les territoires occupés de la Palestine en réaction à des décennies d’exactions contre les Palestiniens.

Au moins 43 972 Palestiniens, en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées ont été tués et quelque 104 000 autres ont été blessés au cours de la guerre du régime sioniste.

Mercredi toujours, les États-Unis ont opposé leur veto à un autre projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations Unies qui appelait à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » dans la bande de Gaza.

Depuis le début de la campagne israélienne de mort et de destruction, le Conseil de sécurité a du mal à parler d’une seule voix, car les États-Unis ont utilisé leur droit de veto à plusieurs reprises.

Les quelques résolutions que les États-Unis ont laissé passer en s’abstenant n’appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV