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Le groupe saoudien MBC limoge son directeur de l’information pour avoir diffamé des icônes de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le groupe saoudien MBC dont le siège se trouve à Dubaï. (Archives)

Le conglomérat médiatique saoudien MBC Group a licencié son directeur de l’information après la diffusion d’un reportage qualifiant de « terroristes » les dirigeants et les commandants des groupes de résistance de la région.

La plus grande et la plus importante société de médias d’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord a annoncé lundi avoir pris cette décision contre Musaed al-Thubaiti, son directeur de l’information.

Plus tôt, l’organisme de régulation des médias en Arabie saoudite avait convoqué des responsables de MBC, les renvoyant aux autorités compétentes pour enquête suite à un manque de respect envers les icônes de la Résistance.

L’Autorité générale de régulation des médias (GAMR) a annoncé dans un communiqué avoir convoqué les responsables de la chaîne de télévision, affirmant que le reportage était « en violation de la réglementation et de la politique des médias du Royaume ».

La GAMR a souligné qu’elle « surveille en permanence l’étendue de l’engagement des médias envers la réglementation des médias et les contrôles de contenu du Royaume, et ne sera indulgente envers aucune violation ».

À noter qu'en réaction à cette insulte, la Commission irakienne des communications et des médias a révoqué la licence de la chaîne de télévision MBC, propriété de l’Arabie saoudite, et ordonné à la chaîne de fermer son bureau à Bagdad.

Cette décision a été prise après que des centaines de manifestants ont pris d’assaut les bureaux de MBC à Bagdad, la capitale irakienne, le 19 octobre, détruisant du matériel et incendiant des parties du bâtiment.

Le reportage de MBC a classé l’Axe de la Résistance, qui comprend le Hezbollah libanais, le Hamas palestinien, Ansarallah yéménite et la Résistance islamique en Irak, aux côtés des personnalités telles qu’Oussama ben Laden, les qualifiant de « terroristes ».

Il cite notamment le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, assassiné lors d’une frappe israélienne dans le sud de Beyrouth le mois dernier, et le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, assassiné à Téhéran fin juillet.

Il mentionne également le successeur de Haniyeh, Yahya Sinwar, qui a organisé l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité sioniste le 7 octobre 2023.

Des groupes de résistance – notamment le Hamas et le Hezbollah, mais aussi leurs alliés au Yémen, en Irak et en Syrie – lancent depuis plus d’un an des opérations anti-israéliennes en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza.

La Résistance islamique en Irak mène également des opérations contre des cibles sensibles dans les territoires occupés depuis le 7 octobre 2023, lorsque le régime israélien a commencé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza.

La Résistance irakienne a également mené des attaques de représailles contre les bases d’occupation américaines en Irak et en Syrie voisine en raison du soutien politique, militaire et des services de renseignement débridé de Washington aux atrocités d’Israël à Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV