Le Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) a affirmé son soutien au Liban dans cette « étape critique » et a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU.
« Le CCGP a condamné l'escalade dans les territoires libanais et palestiniens et mis en garde contre les graves répercussions de cette escalade, qui s'étendent au-delà de cette région vers un cercle plus large, constituant une menace pour la paix et la sécurité internationales et compromettant les efforts de paix et de sécurité dans la région et dans le monde », lit-on dans le communiqué du CCGP publié mercredi soir à l'issue d'une réunion ministérielle extraordinaire à Doha.
Concernant le Liban, le CCGP a appelé à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la guerre du Liban de 2006 et de l'accord de Taëf, qui a mis fin à 15 ans de guerre civile au Liban.
Le CCGP n’a pas manqué de condamner « l’agression israélienne contre Gaza et la Cisjordanie ».
Dans leur communiqué final, les ministres des Affaires étrangères du CCGP ont exprimé leur soutien à la nation palestinienne et la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat, de la levée du blocus dans la bande de Gaza, de l'échange de prisonniers et de la réouverture immédiate de tous les points de passage afin d'acheminer l'aide humanitaire, les fournitures médicales et les produits de première nécessité vers le territoire assiégé.
Le communiqué ministériel souligne également l'impératif de la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, du rapatriement des déplacés palestiniens et du retrait complet de l'armée d'occupation israélienne de la bande de Gaza.
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La 45e réunion extraordinaire du Conseil ministériel a ouvert ses protes le mercredi 2 octobre, à Doha pour discuter des dernières évolutions de la région.
Plus de 1 900 personnes ont été tuées et plus de 9 000 blessées au Liban en près d'un an de combats entre Israël et le Hezbollah, la plupart des décès étant survenus au cours des deux dernières semaines, selon les statistiques du gouvernement libanais.