L’Iran a rejeté les fausses allégations formulées par Antony Blinken sur des menaces iraniennes présumées contre de hauts responsables américains, et les a qualifiées de « scénarios absurdes ».
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a prétendu mercredi 25 septembre que les États-Unis « suivaient de près une menace continue de l’Iran contre un certain nombre de hauts responsables, y compris d’anciens responsables du gouvernement [comme l’ancien président Donald Trump], et certaines personnes qui font partie de l’administration actuelle ».
Dans une déclaration, ce jeudi 26 septembre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a rejeté les accusations de Blinken, les qualifiant d’« absurdes » et de « totalement non fondées ».
Il a ajouté que de telles allégations font simplement partie de l’atmosphère électorale aux États-Unis et sont motivées par des objectifs politiques spécifiques, qui ne justifient même pas une réponse.
Il a poursuivi : « De telles fausses accusations politiques, dans les conditions de tension actuelles de la région, ne peuvent en aucun cas faire oublier la responsabilité internationale de l’administration américaine de son assistance et sa participation à divers crimes perpétrés par le régime sioniste contre la Palestine et le Liban ».
L’opinion publique mondiale, a-t-il indiqué, tient le régime américain et ses autorités pour responsables de ces catastrophes humaines.
« Les manœuvres et les scénarios absurdes et sans fondement créés par l’administration américaine contre la République islamique d’Iran n’entraveront pas la détermination de Téhéran à poursuivre les auteurs et les instigateurs des crimes perpétrés contre le peuple iranien devant la justice internationale », a assuré le responsable iranien, avant de noter que « le passage du temps ne protégera pas ces criminels d’un procès et d’une punition. »
