L’armée israélienne a mené, samedi 14 septembre, des raids aériens sur plusieurs régions du Liban, faisant plusieurs blessés, y compris des enfants, selon le ministère libanais de la Santé.
Les frappes ont touché les zones de Hosh al-Sayyid Ali et Kouakh dans la Bekaa près de la frontière avec la Syrie, ainsi que Saraain près de l’autoroute Zahlé-Baalbek.
Plus tôt dans la journée, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a mis en garde le régime d’Israël contre les répercussions du lancement d’une guerre à grande échelle contre le Liban, soulignant qu’une telle escalade allait obliger un grand nombre de colons illégaux à évacuer le nord des territoires occupés de 1948.
« Chaque jour, nous entendons les [responsables] Israéliens menacer d’intensifier leur agression dans le but de faire retourner les colons déplacés. Nous leur adressons ce message : si vous voulez faire augmenter le nombre de ces personnes, il vous faudra lancer une guerre. Une nouvelle guerre avec le Hezbollah n’aidera pas à les rapatrier ; au contraire, elle ne fera qu’augmenter leur nombre. »
Le cheikh Qassem a assuré que le Hezbollah était prêt à une guerre totale avec Israël et qu’il n’était pas intimidé par les menaces de Tel-Aviv. Il a en outre souligné que le Hezbollah répondrait de manière décisive et resterait engagé si une guerre était lancée contre lui.
Notant que les attaques de représailles du Hezbollah contre des cibles militaires israéliennes dans le nord des territoires occupés ont atteint leurs objectifs, le haut responsable du Hezbollah a averti : « Les colons israéliens déplacés ne peuvent pas retourner dans le nord des territoires occupés tant que la guerre contre Gaza ne sera pas terminée. »
Le chef adjoint du Hezbollah a également averti que si le régime d’Israël continuait sa guerre de génocide contre Gaza, il serait confronté à des problèmes, des pertes et des conflits internes croissants, soulignant que l’entité occupante ne sortirait pas victorieuse de cette guerre d’usure prolongée.
