Selon l’Organisation mondiale de la santé, un quart des personnes blessées pendant le génocide en cours par Israël dans la bande de Gaza ont subi des « blessures qui ont changé leur vie ».
« On estime qu’au moins un blessé sur quatre à Gaza depuis octobre 2023 souffre de blessures qui changent sa vie et nécessitent des services de réadaptation maintenant et pour les années à venir », a écrit ce vendredi 13 septembre le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur le réseau social X.
Ses remarques font suite à une déclaration antérieure de l’agence des Nations Unies.
Jeudi, l'OMS a déclaré qu'au moins 25 % de toutes les personnes blessées depuis le début de la guerre en octobre, soit au moins 22 500 personnes au 23 juillet, avaient subi des « blessures qui ont changé leur vie », dont beaucoup ont nécessité des amputations et d'autres des rééducations pour les années à venir.
Le chiffre se situerait « plutôt autour de 24 000 » jeudi, selon Rik Peeperkorn, le représentant de l'OMS pour les territoires palestiniens.
Faisant référence aux frappes en cours, le chef de l'OMS a déclaré qu'il « est essentiel de garantir l'accès à tous les services de santé, y compris la réadaptation, pour prévenir la maladie et la mort ».
L’OMS a également réitéré son appel à un cessez-le-feu à Gaza, « ce qui est essentiel pour reconstruire le système de santé afin de faire face à l’escalade des besoins ».
Israël utilise l'aide humanitaire comme un outil politique
Par ailleurs, le secrétaire général de Médecins Sans Frontières (MSF) a qualifié la situation humanitaire et sanitaire à Gaza de « catastrophique », notant qu'il n'y a aucune sécurité ni sûreté pour les travailleurs de la santé dans l'exercice de leurs fonctions dans la bande de Gaza.
Le secrétaire général de MSF a souligné que l'entité sioniste utilise l'aide humanitaire comme « un outil de propagande politique » et ne permet pas aux fournitures essentielles d'entrer dans la bande de Ghaza.