L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor américain a imposé des sanctions contre un réseau de contrebande qu'il dit être lié au Hezbollah libanais.
Le Trésor américain a imposé, mercredi, des sanctions à un réseau qu'il accusait d'être impliqué dans la contrebande de pétrole et de gaz de pétrole liquéfié (GPL) vers la Syrie, prétendant que le réseau est supervisé par un haut responsable de l'équipe financière du Hezbollah, mouvement de résistance qui défend la cause palestinienne face au régime d'Israël.
« De nouvelles sanctions sont imposées contre trois personnes, cinq sociétés et deux navires impliqués dans la contrebande de pétrole et de gaz de pétrole liquéfié (GPL) qui génèrent des revenus au Hezbollah », a indiqué le Trésor américain dans un communiqué publié sur son site Web.
Ces sanctions interviennent alors que le Hezbollah continue ses opérations militaires contre le nord de la Palestine occupée, dans le cadre de sa campagne de soutien au peuple palestinien de la bande de Gaza. Celle-ci ne prendra fin que si Israël accepte un cessez-le-feu et arrête ses frappes qui ont causé la mort de plus de 41 000 Palestiniens depuis le 7 octobre 2023.
Le Hezbollah a enregistré des centaines de victimes et connu des pertes financières importantes dans le sillage de son combat contre le régime sioniste auquel il a également infligé d'énormes pertes aussi bien matérielle qu'en vie humaine.
Le Hezbollah dénonce vivement le soutien militaire et financier que les États-Unis fournissent à Israël pour mener sa guerre de génocide dans la bande de Gaza.
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À la suite de l'annonce de nouvelles sanctions contre le Hezbollah par le Trésor américain, le sous-secrétaire d’État par intérim au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Bradley T. Smith, a pointé du doigt le Hezbollah « qui continue de lancer des roquettes sur Israël et d’alimenter l’instabilité régionale » et génère des « dizaines de milliers de personnes déplacées dans le sud du Liban ».