Selon les résultats d’une enquête menée par les forces armées iraniennes, l’accident tragique d’hélicoptère, qui a coûté la vie au feu président iranien Ebrahim Raïssi ainsi qu’à plusieurs de ses compagnons, est attribué aux conditions météorologiques défavorables, notamment à un épais brouillard.
L’hélicoptère transportant Raïssi, 63 ans, l’ancien ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et six autres personnes s’est écrasé le 19 mai sur une montagne enveloppée de brouillard dans le nord-ouest de l’Iran. Leurs corps ont été retrouvés le lendemain après une vaste opération de recherche.
Le rapport, publié dimanche 1er septembre par l’état-major général des forces armées iraniennes, a exclu tout sabotage ou altération comme cause de l’incident tragique, affirmant que « les conditions météorologiques complexes de la région au printemps étaient la principale cause du crash ».
Il a précisé que l’apparition inattendue d’une épaisse couche de brouillard et ascendant a conduit à la chute de l’hélicoptère contre le flanc de la montagne.
D’après le rapport, l’ensemble des documents concernant les réparations et l’entretien de l’hélicoptère, depuis son acquisition jusqu’à son utilisation avant l’incident, a été minutieusement analysé par des spécialistes militaires et civils. Ces experts ont déclaré que toutes les procédures avaient été effectuées conformément aux normes établies.
Il a souligné que les professionnels ont également étudié la trajectoire de l’hélicoptère, confirmant qu’il avait respecté son itinéraire établi et qu’aucune déviation n’avait été constatée pendant le vol.
Les experts ont également récupéré l’iPad du pilote, ce qui a prouvé l’exactitude des informations sur la trajectoire de vol de l’hélicoptère tout au long du vol, indique le rapport.
Il a précisé que les spécialistes du ministère iranien de la Défense ont effectué une analyse approfondie des composants et des systèmes restants de l’hélicoptère accidenté. Cette évaluation a porté sur divers éléments, tels que les moteurs, les systèmes de transmission de puissance, les circuits de carburant ainsi que l’équipement électronique.
Les résultats de cette analyse exhaustive indiquent que les systèmes et pièces examinés étaient en bon état de fonctionnement. Ainsi, aucune défaillance technique n’a été identifiée comme étant responsable de l’incident survenu.
Le document souligne également qu’un comité d’expertise médico-légale a réalisé des analyses toxicologiques et pathologiques sur les dépouilles des victimes, sans déceler de cas anormal.
L’enquête a également exclu la possibilité d’un sabotage des pièces et des systèmes de l’hélicoptère écrasé. L’enquête a également écarté l’idée selon laquelle l’hélicoptère aurait pu être visé par des systèmes d’attaque ou de défense, ainsi que par des cyberattaques ou des dispositifs utilisant des champs magnétiques et des lasers.