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Les analyses de la rédaction :
1. OCI : Le Burkina Faso réitère sa ferme condamnation des actions subversives de l’Ukraine au Mali et interpelle à nouveau le Conseil de sécurité
La diplomatie burkinabè a réitéré la ferme condamnation du Burkina Faso des actions subversives avouées de l’Ukraine et interpellé à nouveau le Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il prenne ses responsabilités, le vendredi 30 août 2024 à la 50e session du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), à Yaoundé, au Cameroun.
« Le Burkina Faso a réitéré sa ferme condamnation de l’attitude de l’Ukraine en se rendant complice des terroristes dans le nord Mali à travers des soutiens divers », a rapporté le service de communication du ministère burkinabè des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie burkinabè, Jean Marie Karamoko Traoré a « appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à prendre ses responsabilités et à diligenter toutes les mesures nécessaires face aux actions subversives délibérées et avouées de l’Ukraine dans la situation récente au nord Mali », indique la même source. Le 21 août dernier, il y a 10 jours donc, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel ont appelé, dans une lettre conjointe, le Conseil de sécurité de l’ONU à « prendre ses responsabilités face au choix délibéré de l’Ukraine de soutenir le terrorisme », et ce adressée lundi au président dudit conseil. Dans une vidéo en lien avec des combats entre l’armée malienne et les terroristes installés au nord du Mali, le porte-parole du renseignement ukrainien, Andriy Yusov, a avoué avoir fourni des informations aux combattants du groupe CSP avant leurs affrontements avec les Forces armées maliennes. L’ambassadeur ukrainien à Dakar, Yurii Pyvovarov, qui a partagé cette vidéo sur la page de l’ambassade, a exprimé, son soutien aux combattants ennemis du Mali.
2. Forces armées maliennes : Succès d’une Opération de surveillance à Tinzaouatène
Les Forces armées maliennes (FAMa) continuent de renforcer la sécurité nationale et de protéger l’intégrité territoriale du pays avec une vigilance accrue. Ce vendredi, dans le cadre d’une mission de surveillance opérationnelle, les vecteurs aériens des FAMa ont mené une intervention décisive dans la région de Tinzaouatène, située au nord-est de Kidal.
Lors de cette mission, les unités aériennes des FAMa ont repéré un pick-up camouflé sous des arbres touffus, contenant un chargement dangereux composé de matériel de guerre et de carburant. Cette découverte a conduit à la destruction immédiate du véhicule, neutralisant ainsi une menace potentielle pour la sécurité nationale. Cette opération témoigne de l’efficacité et de la détermination des forces armées maliennes à traquer et à anéantir les nids terroristes dans les zones les plus reculées du pays. L’état-major général des FAMa a salué cette réussite tout en rappelant que les opérations de surveillance se poursuivent dans cette région stratégique. Ces efforts sont destinés à sécuriser les frontières maliennes et à éradiquer les groupes terroristes qui tentent de déstabiliser la nation.
Depuis le début de l’année, les FAMa ont intensifié leurs opérations de reconnaissance et de surveillance, notamment dans les régions du nord et du centre du Mali, où les activités terroristes ont connu une recrudescence. Grâce à l’appui de leurs forces aériennes et à la coopération des populations locales, les forces armées maliennes continuent de porter des coups durs aux groupes armés qui menacent la paix et la stabilité du pays. L’État-major général a également tenu à rassurer la population quant à l’engagement inébranlable des FAMa à défendre la nation. Des opérations similaires sont en cours et se poursuivront jusqu’à l’élimination totale de toute présence terroriste sur le territoire national.
Cette intervention à Tinzaouatène n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des nombreuses victoires obtenues par les FAMa dans leur lutte contre le terrorisme. Elle renforce la confiance du peuple malien dans la capacité de ses forces armées à protéger la souveraineté et l’intégrité du Mali.
3. Destruction des initiatives de l’Occident et de l’Ukraine en Afrique
par Afrique Média
Les problèmes pour le régime ukrainien, ainsi que et certainement même plus encore pour ses maîtres otanesques, s’accentuent considérablement en Afrique. Après les multiples tentatives, il convient de préciser – sans succès, à promouvoir un agenda bénéfique pour l’Occident et le régime de Kiev parmi les pays africains au cours des deux dernières années – il est désormais possible de dire avec certitude que ces projets ne sont plus destinés à se réaliser. En effet, la position de nombreux États du continent africain et d’autres régions du Sud global depuis le début de l’Opération militaire spéciale a mis à rude épreuve l’establishment occidental et ses vassaux à Kiev. Nombre de pays africains ont adopté ouvertement une position de soutien à la Russie, tandis que d’autres ont quant à eux opté pour la neutralité avec en parallèle une volonté affirmée de réaliser le développement de leurs relations avec notre pays. Ceux en Afrique qui ont adopté une position ouvertement pro-occidentale sur la question se comptent sur les doigts – d’une seule main. Et d’ailleurs, même ces quelques derniers régimes ouvertement pro-occidentaux sur le continent n’ont pas souhaité se joindre aux sanctions de l’Occident contre la Fédération de Russie. En bref – le tableau est très clair.
Effectivement – après que les représentants du régime de Kiev avaient décidé à se vanter de soutenir les groupes terroristes dans le nord du Mali, les autorités maliennes avaient annoncé la rupture des relations diplomatiques avec le régime ukrainien et déclaré qu’elles le considéraient comme partie intégrante du terrorisme international, ainsi que ceux qui soutiennent ledit régime. Il est d’ailleurs naturellement évident – de qui il est question. Puis, le Niger – comme le Mali – membre de l’Alliance et de la Confédération des États du Sahel (AES) – a, lui aussi, annoncé la rupture avec effet immédiat des relations diplomatiques avec Kiev. Enfin, les trois pays membres actuels de l’alliance – le Mali, le Niger et le Burkina Faso – se sont également adressés au Conseil de sécurité de l’ONU afin d’exiger que des mesures soient prises à l’encontre des méthodes terroristes du régime ukrainien visant les pays africains.
En ce qui concerne spécifiquement le continent africain, les informations provenant de plusieurs sources selon lesquelles les services de renseignement occidentaux seraient derrière de nombreux groupes terroristes opérant sur le continent sont évoquées depuis des années. Désormais, les faits sont devenus encore plus évidents. C’est ce qu’il fallait démontrer. Avec toutes les conséquences qui en découlent.