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Syrie: une attaque à la roquette vise une base américaine à Deir ez-Zor

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Véhicules militaires envoyés en renfort par l'armée américaine dans la province de Deir ez-Zor en Syrie, le 13 août 2023. ©AA

Une base militaire abritant des forces d'occupation américaines dans la province syrienne de Deir ez-Zor a été la cible d'une attaque à la roquette depuis des zones avoisinantes.

La chaîne de télévision arabophone libanaise Al Mayadeen, citant des sources locales, a rapporté que plusieurs explosions avaient été entendues dans la zone proche du champ gazier de Conoco, contrôlé par les États-Unis, jeudi soir, après qu'un certain nombre de projectiles ont frappé le site.

Les forces américaines ont activé les systèmes de défense antimissile de la base pour intercepter des roquettes entrantes.

Aucune information n'a été filtrée dans l'immédiat sur d'éventuelles pertes en vie humaine ou sur l'étendue des dégâts causés à l'installation.

Les combattants de la Résistance irakienne ont mené des dizaines de frappes contre les installations militaires américaines en Irak et en Syrie, sur fond de la hausse des sentiments anti-américains dans la région en raison entre autres du soutien de Washington à la guerre génocidaire d'Israël contre Gaza, qui a jusqu'à présent massacré plus de 40 600 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

Les États-Unis maintiennent environ 2 500 soldats en Irak et 900 en Syrie sous prétexte d’y combattre les résidus de Daech, groupe terroriste que la Syrie et l'Irak ont vaincu fin 2017 en collaboration avec leurs alliés.

En 2020, le Parlement irakien a voté l’expulsion des forces américaines de ce territoire.

A lire: Syrie : la base américaine de Conoco, cible d'une attaque de missile de la Résistance irakienne pour la troisième fois en 24 heures

Le vote intervient après que le commandant en chef de la lutte antiterroriste iranienne, le général de corps d’armée Qassem Soleimani, et le numéro deux des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), Abou Mahdi al-Muhandis, ont été assassinés lors d'une frappe de drone abjecte ordonnée par le président américain de l'époque, Donald Trump, à l'extérieur de l'aéroport de Bagdad.

En représailles à l'assassinat de ces deux principaux commandants antiterroristes, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a ciblé, le 8 janvier 2020 la base aérienne d'Aïn al-Assad, gérée par les États-Unis, en Irak.

Selon le Pentagone, plus de 100 soldats américains ont subi des « traumatismes crâniens » lors de la contre-attaque du CGRI sur la base.

Le CGRI a toutefois déclaré que Washington n’avait pas révélé le chiffre réel des militaires qui ont péri lors des représailles.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV