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Le Yémen répondra sûrement à l’attaque "violente" israélienne sur Hudaydah (Ministre yéménite des AE)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une photo obtenue auprès du centre médiatique d'Ansarallah du Yémen montre une énorme colonne de feu éclatant à la suite de frappes signalées dans la ville portuaire yéménite de Hudaydah le 20 juillet 2024. ©AFP

Le Yémen a annoncé que ses forces armées répondraient certainement aux frappes israéliennes contre la ville portuaire de Hudaydah sur la côte de la mer Rouge.

Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement du Changement et de la Construction yéménite, Jamal Ahmed Ali Amer, a affirmé lundi 19 août qu’il appartenait au leadership du mouvement Ansarallah et à l’armée yéménite de décider de la manière dont le pays devait répondre à l’agression militaire israélienne.

« La réponse du Yémen en représailles à l’attaque barbare et violente israélienne sur Hudaydah sera délivrée par tous les moyens possibles », a-t-il ajouté.

Selon la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah, l’attaque israélienne du 20 juillet visait des installations de stockage de pétrole et une centrale électrique à Hudaydah.

Au moins neuf personnes ont été tuées et 87 autres blessées dans les raids aériens israéliens. L’attaque a eu lieu un jour après que l’armée yéménite a mené une attaque de drone contre la ville côtière de Tel-Aviv dans les territoires occupés par Israël en 1948.

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Le Conseil politique suprême du Yémen s’est engagé à répondre à l’attaque contre Hudaydah.

« Cette agression ne passera pas sans une réponse efficace contre l’ennemi », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Ailleurs dans ses remarques, le haut diplomate yéménite a affirmé que l’armée américaine avait dû retirer ses flottes navales de la mer Rouge sur fond des opérations maritimes yéménites, et d’ajouter que le Pentagone était à la recherche d’options alternatives afin de maintenir son emprise sur la région.

« La peur et l’anxiété des Américains étaient fortement évidentes dès le premier moment où ils se sont engagés dans un conflit avec les forces yéménites. »

Les Yéménites ont déclaré leur soutien ouvert à la lutte des Palestiniens contre l’occupation israélienne depuis que le régime sioniste a lancé une guerre dévastatrice contre Gaza le 7 octobre 2023, après que les mouvements de résistance palestiniens ont mené l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa, en réaction aux crimes commis depuis des décennies par l’entité occupante.

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Les forces armées yéménites ont déclaré qu’elles ne cesseraient pas leurs attaques tant que les incessantes offensives terrestres et aériennes israéliennes à Gaza ne prendraient pas fin.

Le régime israélien a imposé un siège quasi total à la bande de Gaza, privant le territoire palestinien de nourriture, de médicaments, d’électricité et d’eau.

Jusqu’à présent, Israël a tué plus de 40 000 Gazaouis, la plupart étant des femmes, des enfants et des adolescents.

Abdul-Malik al-Houthi, le chef du mouvement populaire yéménite Ansarallah, a quant à lui déclaré que c’était « un grand honneur et une bénédiction d’affronter directement l’Amérique ».

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Les attaques yéménites ont forcé certaines des plus grandes compagnies maritimes et pétrolières du monde à renoncer à emprunter l’une des routes maritimes commerciales les plus importantes du monde. Au lieu de passer par le canal de Suez, les pétroliers sont obligés de parcourir des milliers de kilomètres supplémentaires sur les routes maritimes internationales en contournant le continent africain avant d’atteindre leurs destinations.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV