Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. Lutte contre l’insécurité au Mali : la police nationale en offensive
Satisfait des actions d’éclat enregistrées les 48 heures précédentes, le directeur général de la police nationale, le commissaire général de brigade Soulaïmane Traoré a reçu, ce mardi 13 août 2024, plusieurs chargés des commissariats de sécurité publique de Bamako, en présence du directeur général adjoint et du directeur régional adjoint de la police de Bamako.
« Vous avez réalisé une multitude d’actions d’éclat dans ces 48 heures. Vous avez fait preuve d’une détermination sans faille pour pourchasser les délinquants et endiguer la criminalité dans vos zones de compétence. C’est pour moi, une grande satisfaction et cela doit être une fierté pour la population pour qui cet engagement des défenseurs de l’ordre public est un gage de tranquillité. Pour preuve de cette volonté d’agir, vous vous êtes fait remarquer par votre efficacité et votre professionnalisme. Plusieurs arrestations de délinquants, saisies de drogue, d’armes et de faux documents sont à mettre à votre actif. Je suis encore heureux aujourd’hui de constater que les directives de fermeté ont été entendues, comprises et mises en œuvre. C’est pourquoi je tiens à vous adresser mes félicitations et mes encouragements », a dit le directeur de la Police à cette occasion. Il poursuit : « Je saisis cette occasion pour exhorter le personnel de la police nationale, à faire preuve d’une forte implication pour la mise en œuvre efficace de la digitalisation du payement des frais de cession de la carte nationale d’identité et des amendes. Cette initiative des plus hautes autorités permettra d’allier efficacité, transparence et rapidité. Je ne doute pas de la réussite de cette nouvelle pratique déjà en vigueur dans de nombreux pays, et je sais pouvoir compter sur l’ensemble de nos personnels de la police nationale ».
Suivant cette dynamique, le commissariat de police de Baco-Djicoroni ACI, a alpagué trois individus pour cambriolage et recel. Emboîtant le pas, le commissariat de police de l’ACI 2000 en synergie avec celui de Bougouni, a mis hors d’état de nuire, le 12 août 2024, un individu pour faux et usage de faux, escroquerie par établissement de cartes d’identité nationale. Il était en possession de plusieurs fausses cartes, de cachets et d’autres objets.
2. Soutien à la transition : Le parti Mouvement Jekabaara invite le peuple à l’union sacrée derrière les FAMa
Dans ce communiqué en date du 8 août signé du président du Mouvement Jekabaara, Cheick Ahmed Théra, cette formation politique affirme avoir appris avec une grande affliction l’attaque terroriste et barbare perpétrée par des groupes terroristes avec l’aide des sponsors étrangers contre les Forces armées maliennes dans la localité de Tinzawaten, région de Kidal les 25, 26 et 27 juillet 2024. « Cette énième attaque prouve à suffisance le dessein funeste de certaines puissances étrangères se cachant derrière des groupes terroristes pour mettre à mal la paix, la sécurité, le développement des régions du sahel plus précisément dans l’espace de la Confédération du Sahel », souligne le parti. Le parti Mouvement Jekabaara présente ses condoléances aux vaillantes forces armées et de sécurités tombées lors de cette attaque, et souhaite prompt rétablissement aux blessés. « Le parti politique Mouvement Jekabaara avec pour slogan “Pour la souveraineté retrouvée et la continuité du progrès” invite l’ensemble du peuple malien, la communauté internationale à soutenir les forces armées maliennes et à faire l’union sacrée autour des autorités de la transition dans leur combat contre les groupes obscurantistes ; à condamner l’agression perpétrée de notre pays par des puissances étrangères à visage découvert », ajoute le communiqué.
Aussi, le parti politique Mouvement Jekabaara exprime son soutien ferme aux FAMa et remercie les pays frères de l’AES et de nombreux pays qui ont exprimé leur solidarité au Mali.
3. Indignation croissante face aux pratiques diplomatiques de l’ambassadeur ukrainien en Afrique de l’Ouest
par Afrique Média
La situation diplomatique entre le Sénégal et l’Ukraine semble de plus en plus tendue. Le nouveau reportage d’un micro-trottoir dans la capitale de la Côte d’Ivoire, Abidjan, a mis en lumière l’indignation des citoyens ouest-africains face aux récentes actions de l’ambassade de l’Ukraine au Sénégal. Les déclarations controversées de Yuri Pivovarov, ambassadeur de l’Ukraine, ainsi que la diffusion d’une vidéo sur la page officielle de l’ambassade, ont suscité une vague de mécontentement à travers la région. En particulier, les habitants de la Côte d’Ivoire, un pays de la région de l’Afrique de l’Ouest, se disent outrés par la légèreté avec laquelle les règles diplomatiques sont traitées par l’ambassade ukrainienne à Dakar, qui semble s’engager dans des prises de position jugées inappropriées et dangereuses. Un des interviewés, un opérateur économique ivoirien, a exprimé son point de vue avec une clarté qui reflète un sentiment partagé par beaucoup : « Je pense qu’on peut qualifier un tel acte d’ingérence. Un ambassadeur est le relais entre deux nations et son rôle n’est pas de prendre parti pour certaines personnes, surtout les terroristes, et d’endeuiller toute une nation ». Ses propos soulignent la perception d’un manquement grave à l’éthique diplomatique de la part de Pivovarov. Un autre participant au micro-trottoir a ajouté : « Un ambassadeur doit avant tout être diplomate. Il y a certaines déclarations dont un ambassadeur doit s’abstenir, notamment concernant l’attaque contre les forces armées du Mali. C’est assez regrettable qu’on soutienne l’action des terroristes sur le continent africain ». Ce témoignage renforce l’idée que l’attitude de l’ambassadeur ukrainien va à l’encontre des intérêts de paix et de sécurité dans la région. L’artiste manager, un autre intervenant du micro-trottoir a pour sa part jugé déplacé le soutien apparent de l’Ukraine aux groupes terroristes, d’autant plus que la situation en Ukraine elle-même est extrêmement préoccupante : « Je trouve ça mal placé pour un ambassadeur d’un pays comme l’Ukraine de soutenir des terroristes alors que la situation même en Ukraine est calamiteuse. Les soutenir, c’est faire preuve de méchanceté et de mauvaise foi ». La diffusion récente d’une vidéo par l’ambassade ukrainienne, perçue comme un soutien implicite à des actions terroristes, a exacerbé la situation. Cette vidéo a soulevé de nombreuses questions sur les véritables intentions de l’Ukraine en Afrique de l’Ouest, et certains se demandent si le Sénégal ne devrait pas reconsidérer ses relations avec Yuri Pivovarov. Il n’est pas exclu que les autorités sénégalaises puissent envisager des mesures diplomatiques plus sévères, voire une rupture des relations avec l’ambassadeur ukrainien, si la situation continue de se détériorer. Les propos tenus par le chef du renseignement ukrainien, jugés inacceptables, ne font qu’alimenter cette tension. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les relations internationales en Afrique de l’Ouest, où les sensibilités diplomatiques doivent être gérées avec soin pour éviter des conflits inutiles. Les autorités sénégalaises sont désormais placées devant un choix difficile quant à la suite des événements.