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Les analyses de la rédaction :
1. Mali : Attaque de Tinzawatène : La population de Tombouctou apporte son soutien aux FAMa
Le lundi 12 août 2024, la population de la Cité des 333 saints est sortie massivement dans la rue pour apporter son soutien et exprimer sa compassion à la vaillante armée qui est en train de combattre les ennemis de la paix sur l’ensemble du territoire national. Cette marque de bravoure et de détermination mérite les encouragements de tous les dignes fils de ce pays. La marche a commencé sur la dune de Sankoré en passant par la rue Kaleme, la Pharmacie populaire, la foire Yobou pour s’arrêter à la place de l’Indépendance. Dans cet endroit historique, les marcheurs ont été reçus par Mamadou Timbely, directeur de cabinet du gouverneur et de nombreux membres de l’administration, des Forces armées et de sécurité.
La porte-parole des marcheurs, Mme Haïdara Diahara Touré, a indiqué que cette manifestation patriotique a mobilisé toutes les forces vives de Tombouctou. «Tout le monde a répondu présent à la marche (jeunes, femmes, leaders d’opinion, personnes ressources). Nous suivons avec intérêt l’évolution de la situation à Tinzawatène dans la Région de Kidal. C’est avec stupéfaction que nous avons appris l’attaque lâche et barbare perpétrée contre les FAMa et leurs alliés russes au cours d’une patrouille dans cette zone frontale avec l’Algérie. Les pertes en vies humaines ont endeuillé la nation entière. Aux autorités régionales et nationales, à l’ensemble du peuple malien et au peuple frère de la Russie, nous présentons nos condoléances les plus émues», a déclaré Mme Haïdara Diahara Touré. La porte-parole des marcheurs a, au nom de l’ensemble des forces vives de Tombouctou, condamnée pour le « soutien de l’État ukrainien aux groupes terroristes évoluant dans le Nord de notre pays ». «Nous soutenons les autorités de la Transition dans leur décision de rompre toute coopération diplomatique avec l’Ukraine», a-t-elle exprimé, avant de réaffirmer le soutien sans faille des forces vives de Tombouctou aux FAMa, au gouvernement et particulièrement au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. En recevant la lettre de soutien, le directeur de cabinet du gouverneur a remercié et félicité les marcheurs pour leur démarche hautement patriotique. Mamadou Timbely a promis de transmettre la lettre à qui de droit.
L’attaque de Tinzawatène a suscité une vague de solidarité à travers le Mali. Le gouvernement malien, ainsi que diverses organisations civiles, ont exprimé leur soutien aux forces armées et aux familles des victimes. Cette unité nationale renforce la détermination des FAMa à poursuivre leur mission de protection du territoire et de ses habitants. Malgré les défis, le Mali reste un exemple de résilience en Afrique de l’Ouest. La détermination de ses forces armées, le soutien de la population et les efforts continus pour rétablir la paix et la sécurité témoignent de la force et de la persévérance du pays. Les récentes épreuves ne font que renforcer la volonté collective de surmonter les obstacles et de bâtir un avenir stable et prospère.
2. AES : La force conjointe est opérationnelle (Ministre)
Les membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Burkina Faso, le Mali et le Niger l’avaient annoncé, en mars 2023. Ils viennent d’officialiser la création d’une force militaire conjointe pour lutter contre les groupes armés terroristes. La force conjointe de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est opérationnelle, a révélé le ministre burkinabè de la Défense, dans un entretien accordé au média russe Sputnik Afrique.
« On a déjà mis en place la force conjointe. Et dès qu’il y a une attaque chez l’un ou chez l’autre, on peut intervenir », a déclaré le général Kassoum Coulibaly. Il a indiqué « un soldat ou une unité de l’armée burkinabè peut se retrouver au Mali ou au Niger sans vraiment de formalités ». « On communique, on coopère avec des officiers de liaison qui sont là et ça marche », a expliqué à Sputnik Afrique Kassoum Coulibaly. « Défendre la sécurité, c’est faire en sorte que l’AES travaille sans frontières », a souligné le ministre burkinabè de la Défense. Fin juillet, les forces burkinabè avaient appuyé le Mali pour une opération dans la zone de Tinzawatène, dans le nord du pays en réponse à une attaque des rebelles du Cadre stratégique permanent pour la Défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) et du GSIM.
La création de l'Alliance des États du Sahel (AES) représente un nouveau chapitre dans la lutte contre le terrorisme. Elle dépasse les ambitions du G5 Sahel en coordonnant non seulement les efforts militaires, mais aussi économiques. Cette alliance vise à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et à combattre la criminalité organisée dans cette région cruciale. Elle prévoit également la mise en place d'une « architecture de défense collective et d'assistance mutuelle » dans un proche avenir. L'article 6 de la Charte de l'Alliance établit que toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'une des parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres, engageant ainsi une obligation d'assistance mutuelle, y compris l'usage de la force armée pour rétablir la sécurité.
3. Pour la vraie souveraineté “il faut rompre avec les influences occidentales”, lance un élu congolais
“Notre indépendance, je pourrais dire, nous ne l’avions pas totalement acquise. C’est quelque chose qu’il faut encore courir derrière”, affirme auprès de Sputnik Afrique Ngouba Gabriel, député suppléant d’un arrondissement de Brazzaville alors que le pays célèbre son indépendance vis-à-vis de la France “L’Occident a toujours une mainmise nuisible, discrète, qui nous empêche d’évoluer sur notre politique et notre économie”, déplore-t-il.
Dans cette situation, “il faut coûte que coûte prendre une bonne direction”, poursuit Ngouba Gabriel. Il préconise de s’orienter vers de “vrais partenaires”, comme la Russie ou la Chine. “Quand on entend parler le Président Poutine, on sent la sincérité, la franchise et la volonté qui l’anime de pouvoir voir l’Afrique se développer, être digne de jouer un rôle au niveau du concert des nations”, ajoute-t-il. Et de souligner que l’acquisition de l’indépendance “après pratiquement 400 ans d’asservissement et de pertes en vies humaines” est importante, tant pour le Congo que pour l’Afrique en général. “C’est déjà une très bonne chose lorsque vous vous autogérez et que vous n’êtes sous la dépendance de personne”, fait pour sa part valoir Jean Bosco Kiang, premier conseiller politique et diplomatique à l’ambassade du Congo en Russie.
Le président Denis Sassou Nguesso s’est adressé mercredi à ses concitoyens, à l’occasion de la fête nationale qui marque aujourd’hui les 64 ans d’indépendance du Congo-Brazzaville. Il a appelé la nation à la responsabilité, à l’instar des pères de l’indépendance.