La Résistance islamique en Irak, un groupe de combattants antiterroristes, a exprimé sa volonté de lutter contre Israël et les États-Unis si le régime occupant menait une nouvelle guerre au Liban.
Un commandant du groupe sur le terrain a déclaré, mercredi 3 juillet, à l'AFP qu'il y aurait « escalade après escalade » en cas d'agression militaire de grande ampleur contre le Liban.
S'exprimant sous couvert d'anonymat, il a également déclaré que la Résistance irakienne avait déjà envoyé « des experts et des conseillers » au Liban.
Le politologue irakien, Ali al-Baidar, avertit qu'une guerre majeure entre Israël et le mouvement de la Résistance islamique du Liban, Hezbollah, « ne se limitera pas au territoire libanais ».
« Les groupes armés entreront en conflit en Irak et dans la région », a-t-il averti.
Le Hezbollah et Israël échangent des tirs depuis que l'entité usurpatrice a lancé le 7 octobre 2023 une guerre génocidaire dans la bande de Gaza juste après une opération surprise du Hamas contre les territoires occupés.
Le Hezbollah s’est engagé à poursuivre ses attaques de représailles aussi longtemps que le régime de Tel-Aviv poursuivra son offensive massive dans le territoire de Gaza.
La guerre a jusqu’à présent fait au moins 37 953 tués, pour la plupart des femmes et des enfants, et 87 266 blessés, côté palestinien.
Lire aussi : En cas d’une offensive contre le Liban, l’Iran et l’Axe de la Résistance agiront contre l'agresseur
Les inquiétudes concernant un conflit à l’échelle régionale se sont accrues ces dernières semaines à mesure que les attaques des combattants du Hezbollah et des forces israéliennes se sont intensifiées.
La Résistance islamique en Irak a mené de nombreuses frappes contre les territoires palestiniens occupés en solidarité avec les Palestiniens.
Mardi 2 juillet, les combattants de la coalition des groupes de résistance irakiens et les forces armées yéménites ont lancé des missiles de croisière sur une position vitale et sensible de la ville portuaire de Haïfa.