L'Arabie saoudite a réitéré qu'elle déployait tous ses efforts sur les fronts politique et humanitaire pour mettre fin à l'agression israélienne contre le peuple palestinien à Gaza.
À l'issue d'une réunion du conseil des ministres présidée par le prince héritier Mohammed ben Salmane dans la ville de Djeddah, une e déclaration a été émise annonçant la volonté de l'Arabie saoudite d'œuvrer pour la fin de la guerre à Gaza.
La réunion a également porté sur « les efforts internationaux de l’Arabie saoudite pour soutenir les initiatives visant à obtenir une plus grande reconnaissance mondiale de l'État de Palestine ».
Au cours des deux derniers mois, l’Espagne, l’Irlande, la Norvège, la Slovénie et l’Arménie ont reconnu la Palestine comme un État, ce qui a provoqué la colère du régime de Tel-Aviv, qui s’est engagé à prendre des mesures contre ces pays.
La déclaration a également souligné la « fourniture continue par l'Arabie saoudite d'une aide d'urgence aux civils dans la bande de Gaza » dans un contexte d'avertissements internationaux sur les risques croissants de famine, l'entrée de camions d'aide humanitaire ayant considérablement diminué après que l'armée israélienne a attaqué Rafah et pris le contrôle de son point de passage le 6 mai dernier.
Israël, qui viole une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, fait face à la condamnation internationale depuis le 7 octobre 2023.
Près de 38 000 Palestiniens ont depuis été tués, principalement des femmes et des enfants, et environ 87 000 autres blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Plus de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines et le siège n'est toujours pas levé.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice. La plus haute juridiction des Nations unies a statué qu'Israël devait mettre fin à son offensive militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens se sont réfugiés.