Réagissant à lettre de menace de 12 sénateurs américains contre la CPI, Ali Bahadori Jahormi a écrit dans une note intitulée « Évaluation politique du droit international » : « Le droit international souffre d’une faible garantie de mise en œuvre. Certains commentaires et allégations politiques doublent cette lacune. La lettre de 12 sénateurs totalitaires américains qui menace la Cour pénale internationale et ses juges, pour la simple raison d’avoir rempli leurs devoirs légaux en faveur de la justice, en est un exemple flagrant. »
Indépendamment de l’analyse juridique du contenu d’une telle lettre, deux points qui en découlent ne peuvent être ignorés : Les États-Unis et l’Occident ont accepté le droit international de manière sélective et n’hésitent pas à le saper avec des arguments purement politiques et politisés.
Le deuxième point est que le succès et l’efficacité du système de droit international dans son action nécessitent une révision sérieuse, tant en termes de structure que de contenu.
Le comportement arbitraire des pays occidentaux a ralenti le processus de maturation du droit international et son application », a encore déploré le porte-parole du gouvernement iranien.
Réaction de Bernard Cornut, analyste politique français, spécialiste du Moyen-Orient, expert en énergie.