Deux universités iraniennes réputées proposent d’offrir des conditions éducatives favorables aux étudiants qui ont été expulsés des universités américaines pour avoir protesté contre le génocide en cours dans la bande de Gaza, un génocide soutenu par les États-Unis.
Les annonces ont été faites jeudi par les présidents de l'Université iranienne des sciences et technologies (IUST) et de l'Université Allameh Tabatabaei (ATU).
« L’université propose d’admettre les étudiants pro-palestiniens expulsés et de leur offrir les mêmes conditions et primes dont ils bénéficiaient dans leur propre pays », a déclaré Mansour Anbia, président de l’IUST.
Le président de l’ATU, Abdollah Motamedi, a également déclaré que l’université Allameh Tabatabaei était « prête à offrir des bourses et à enseigner la langue persane aux étudiants et professeurs pro-palestiniens expulsés ».
Les étudiants américains ont commencé leurs manifestations le 18 avril, en colère contre la guerre et le soutien sans réserve de Washington à l’attaque militaire brutale du régime sioniste qui a jusqu’à présent coûté la vie à au moins 34 622 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Ils ont également appelé leurs universités à se départir de leurs participations financières liées au régime israélien.
En réprimant les manifestations, la police américaine a jusqu'à présent arrêté environ 2 200 personnes.
Jeudi également, Seyed Mahmoud Aghamiri, doyen de l'Université Shahid Beheshti de Téhéran, a déclaré que l'école offrirait des bourses aux étudiants des États-Unis et d'Europe, qui ont été expulsés pour avoir participé à des manifestations pro-palestiniennes sur les campus.
Un jour plus tôt, l'Université de Chiraz est devenue le premier centre universitaire iranien à proposer aux étudiants et professeurs américains contraints de quitter leurs écoles ou menacés d'expulsion de poursuivre leurs études dans ce prestigieux centre universitaire.
