Le régime israélien a lancé dimanche soir une nouvelle agression contre la Syrie, ciblant des localités à proximité de Damas.
Selon l'agence de presse officielle syrienne SANA, citant une source militaire, le régime israélien a ciblé plusieurs endroits à proximité de Damas depuis le plateau du Golan occupé. L'agression a fait deux blessés côté civil et quelques pertes matérielles.
Cette nouvelle frappe israélienne a eu lieu quelques jours seulement après que des dizaines de personnes ont été tuées ou blessées lorsque des avions militaires israéliens ont mené une série d'attaques aériennes contre des cibles proches de la ville d'Alep, dans le nord-ouest de la Syrie.
Il s'agit de la 29e attaque de ce type cette année, après l'attaque israélienne de vendredi contre des sites militaires à Alep, au nord de la Syrie, qui a tué plusieurs civils et militaires.
Un responsable militaire syrien a rapporté à SANA que vers 01h45 vendredi (22h45 GMT jeudi), l'aviation israélienne a mené une frappe contre Athriya, au sud-est d'Alep, faisant des morts et des blessés parmi les civils et les militaires.
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Le gouvernement syrien a fermement condamné les attaques contre Alep, appelant la communauté internationale à mettre fin aux violations du droit international par le régime israélien.
Par ailleurs, jeudi un immeuble résidentiel dans la banlieue de Damas a été visé. Deux civils ont été tués.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a réitéré dans un communiqué que les violations de l’intégrité territoriale de la Syrie prouvaient la nature barbare du régime sioniste. Israël est « la principale source d’instabilité dans la région et des souffrances des nations qui y vivent ».
Le régime israélien mène fréquemment des frappes aériennes contre des installations militaires en Syrie, en particulier celles appartenant au Hezbollah libanais, qui a joué un rôle déterminant dans la lutte antiterroriste de l'armée syrienne.
Il ne reconnaît pourtant pas ses actions militaires contre le territoire syrien, qui sont largement interprétées comme une « réaction viscérale » à la victoire du gouvernement syrien sur le terrorisme.
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Ces frappes ont eu lieu alors que la guerre génocidaire menée par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza ne cesse de faire des ravages. Depuis le 7 octobre 2023, près de 32 800 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées.
