L'Iran et Oman soulignent la nécessité de l'intervention ferme et immédiate de la communauté internationale pour prévenir les crimes du régime israélien dans la bande de Gaza.
Lors d’un entretien téléphonique aujourd’hui, dimanche 24 mars, Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères et son homologue omanais, Sayyid Badr bin Hamad al-Busaidi, ont discuté des relations bilatérales et des récents développements dans la bande de Gaza.
Évoquant les relations croissantes entre l’Iran et le Sultanat d’Oman, les deux hommes ont souligné la volonté des deux pays de poursuivre et de consolider les relations bilatérales et la coopération régionale et internationale.
Les ministres des Affaires étrangères de la RII et du Sultanat d’Oman ont fermement condamné la poursuite des crimes du régime sioniste dans la bande de Gaza, en particulier ses actions brutales et inhumaines lors du siège de l'hôpital al-Shifa à savoir, le meurtre de patients et de personnel médical.
Compte tenu de l'ampleur des tragédies survenues dans cet hôpital, les parties ont souligné la nécessité d'une intervention rapide et sérieuse de la communauté internationale afin de prévenir de nouveaux crimes du régime sioniste contre le peuple palestinien opprimé.
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Israël a attaqué pour la première fois l'hôpital al-Shifa à Gaza en novembre dernier, alléguant que les membres du Hamas l'utilisaient comme centre de commandement. Une allégation que les responsables du Hamas ont rejetée à plusieurs reprises. Le 18 mars, les forces d'occupation israéliennes ont lancé une nouvelle vague d'attaques contre le complexe médical et l'ont assiégé.
Al-Shifa était le plus grand hôpital de la bande de Gaza avant le début du conflit actuel. C'est aujourd'hui l'un des rares établissements de santé partiellement opérationnels dans le nord de l’enclave assiégée.
Dans un communiqué publié dimanche 24 mars, le Hamas a dénoncé la communauté internationale pour son « silence honteux » sur le raid militaire israélien contre l’hôpital al-Shifa.
« Le silence honteux sur la situation du complexe médical al-Shifa [dans la ville de Gaza] et sur les personnes piégées à l'intérieur représente une honte et un échec moral de la part de la communauté internationale et des Nations unies », indique le communiqué.
« Ils sont incapables d’arrêter la machine à tuer des sionistes et font pression sur Washington pour qu’il mette fin à son partenariat et à son soutien aux exportations d’armes au régime d’occupation nazi-sioniste », ajoute le texte.
Depuis le début de l'agression israélienne en octobre 2023, le régime de Tel-Aviv a tué au moins 32 226 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 75 000 autres.
