Au sommaire:
1. ONU : l’Algérie appelle les belligérants au Soudan à un cessez-le-feu à l’occasion du Ramadan
Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-Unies, Amar Bendjama, a appelé, au nom des membres A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone et Guyane », les parties au conflit au Soudan, à saisir l’opportunité du mois de Ramadan pour déclarer un cessez-le-feu immédiat et s’engager sur la voie de l’apaisement et de la retenue pour une paix durable au Soudan.
S’exprimant au nom des membres A3+ au cours d’une réunion jeudi de l’Assemblée générale de l’ONU sur la situation au Soudan, M. Bendjama, après avoir déploré la non-résolution de la crise dans ce pays après près d’un an et la détérioration de la situation humanitaire, a appelé les parties au conflit à saisir le mois sacré du Ramadan, afin de déclarer un cessez-le-feu immédiat et à privilégier la voie du dialogue.
« Face à cette situation qui se détériore, nous voulons saisir l’occasion de cette réunion pour lancer un appel urgent à tous les acteurs soudanais pour qu’ils déclarent un cessez-le-feu immédiat afin d’atténuer les souffrances des hommes, des femmes et des enfants soudanais innocents.
Avec le Secrétaire général, nous appelons les parties soudanaises à mettre de côté leurs divergences et à considérer l’opportunité du mois sacré du Ramadan, un mois de paix, pour s’engager sur la voie de l’apaisement et de la retenue pour une paix durable au Soudan », a-t-il plaidé.
Source : Al24news
2. Algérie : dernière journée du sommet des pays exportateurs de gaz
L'Algérie accueille depuis jeudi le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG). En organisant ce sommet clé dans sa capitale Alger, le pays cherche à se profiler comme un fournisseur essentiel de gaz naturel pour les pays européens qui tentent de réduire leur dépendance à l'égard de la Russie. "Un message à leur adresser (aux pays du GECF) pour qu'ils dégagent un consensus dans l'intérêt du monde, que ce soit sur les questions climatiques, économiques, d'approvisionnement et géopolitiques, comment faire baisser les tensions pour parvenir à la sérénité sur la scène", a déclaré Ahmed Dkhinissa, analyste et professeur à l'université d'Alger. Pendant trois jours, les émissaires de pays riches en énergie ainsi que les dirigeants de 13 autres pays, dont la Russie, l'Iran, le Qatar et le Venezuela ont échangé sur le contexte actuel. L’industrie est en effet confrontée à la baisse de la demande de pétrole et de gaz et à la nouvelle concurrence des sources d'énergie renouvelables. "Les énergies renouvelables ont un avenir, mais dans 50 ans, pas aujourd'hui, ni dans 10 ans, ni dans 20 ans. Les combustibles fossiles seront toujours utilisés", a expliqué Noureddine Legheliel, analyste financier.
Source : Africanews
3. Le PNUD et la Fondation Orange Tunisie dans un engagement actif en faveur des jeunes et des femmes entrepreneurs
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Tunisie et la Fondation Orange Tunisie ont lancé un partenariat en janvier 2022 pour promouvoir l'inclusion numérique et l'innovation en vue de développer des écosystèmes locaux inclusifs et durables, et l’autonomisation socio-économique des jeunes et des femmes. Ce partenariat réussi, récemment renouvelé jusqu’en 2025, sera l’occasion de renforcer ces initiatives, dans les régions de Kairouan, Gafsa, Kébili, Tozeur, Tataouine, Médenine et Gabès. En particulier, le PNUD Tunisie et la Fondation Orange Tunisie poursuivront leurs efforts pour accompagner les jeunes et les femmes entrepreneurs, notamment dans les domaines de l’inclusion numérique, permettant l’accès aux marchés et leur autonomie économique. Ce partenariat répondra également aux défis concrets posés par le changement climatique, notamment en sensibilisant les jeunes comme acteurs du changement, et en soutenant le développement d’innovations technologiques vertes, qui contribueront à la croissance économique des régions concernées.
Source: Agenceecofin
4. Le Caire, Nairobi, Johannesburg, Casablanca, Cape Town : des plans d’extension en cours pour 5 grands aéroports africains
Ces plateformes figurent dans le Top 10 des aéroports les plus fréquentés d’Afrique. Les pays qui les abritent constituent les 1ères destinations touristiques du continent, ce qui traduit un fort potentiel de trafic et la nécessité d’augmenter les capacités actuelles pour répondre aux perspectives de croissance. Les aéroports internationaux du Caire (Égypte), Mohammed V de Casablanca (Maroc), Jomo Kenyatta (JKIA au Kenya), OR Tambo de Johannesburg et du Cap (Afrique du Sud) sont passés à la vitesse supérieure dans les plans d’extension de leurs installations. Le Kenya a achevé l’étude de faisabilité et prévoit de lancer un appel public à manifestation d’intérêt pour une compétition entre les investisseurs. Du côté de l’Afrique du Sud, la ministre des Transports Sindisiwe Chikunga a déclaré cette semaine avoir autorisé l’Airports Company South Africa (Acsa) à lancer le programme d’investissement dans les 2 aéroports principaux du pays. L’Égypte a annoncé un appel d’offres pour la concession de ses aéroports, dont celui du Caire, dans l’objectif d’attirer des investisseurs pour financer le plan d’extension, alors que le Maroc a choisi cette semaine le groupe espagnol Ineco pour élaborer le plan d’agrandissement de la plateforme Mohammed V de Casablanca suivant des prévisions de croissance du trafic aux horizons 2040 et 2050.
Source : Agenceecofin