Le gouvernement brésilien affirme que la récente attaque meurtrière du régime israélien contre des civils palestiniens en quête d’aide alimentaire dans la bande de Gaza assiégée montre que l’entité occupante n’a pas de « limites éthiques ou juridiques ».
« L’humanité laisse tomber les civils de Gaza. Et il est temps d’empêcher de nouveaux massacres », a déclaré vendredi le ministère brésilien des Affaires étrangères dans un communiqué. « Il appartient à la communauté internationale d’y mettre un terme et d’éviter de nouvelles atrocités. »
Faisant référence au meurtre par Israël de plus de 100 Palestiniens lors de l'attaque de jeudi, le ministère brésilien des Affaires étrangères déclare que le régime israélien, « a une fois de plus montré, à travers ses actions et ses déclarations, que l'action militaire à Gaza n'a aucune limite éthique ou juridique ».
Au moins 112 personnes ont été tuées et plus de 750 autres blessées le jeudi 29 février lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des Palestiniens qui avaient encerclé un convoi de 38 camions humanitaires à Gaza. Le ministère palestinien de la Santé a qualifié l'incident de « massacre ».
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Ce crime est intervenu alors que des ONG et des experts de l'ONU ont exprimé à plusieurs reprises leurs craintes de famine dans l'enclave palestinienne.
La communauté internationale s’est insurgé après la récente tragédie de Gaza jeudi lors de laquelle les forces d’occupation israéliennes ont tiré sur la foule lors d’une distribution d’aide humanitaire dans la ville de Gaza.
Le mois dernier, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a comparé la guerre brutale menée par Israël contre Gaza au génocide nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Israël a mené sa guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre après que le groupe de résistance palestinien Hamas a lancé l'opération Tempête d'Al-Aqsa contre l'entité usurpatrice en représailles à ses atrocités accrues contre les Palestiniens dans la bande de Gaza et dans les territoires occupés.
Depuis le début de l’offensive, le régime de Tel Aviv a tué 30 228 Palestiniens et en a blessé 71 377 autres.
Il a également imposé un « siège complet » à la bande surpeuplée, ayant coupé le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.
