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Après le Niger, la CEDEAO va lever certaines sanctions contre le Mali et la Guinée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un drapeau de la CEDEAO placé au milieu des drapeaux des États membres lors du sommet extraordinaire du bloc, le 3 février 2022. ©AFP

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé qu’elle lèverait les sanctions financières et économiques contre la Guinée et supprimerait les restrictions imposées au recrutement de Maliens à des postes professionnels par les États membres.

La CEDEAO a annoncé dimanche 25 février la levée de certaines sanctions qu'elle avait imposées entre 2020 et 2023 à la Guinée et au Mali.

Cette décision intervient juste un jour après que des mesures similaires ont été prises pour le Niger, convenues lors d'un sommet d'urgence de samedi pour le bloc.

Alliance des États du Sahel

Les trois pays, ainsi que le Burkina Faso, ont vu leur adhésion suspendue plus tôt à la suite de coups d'État militaires qui ont conduit à la mise en place de nouveaux gouvernements.

En 2022, les sanctions économiques et financières ont été levées contre le Mali, qui a connu des coups d'État en 2020 et 2021, suite à l'annonce par l'armée d'un calendrier de transition pour restaurer la gouvernance civile.

Plusieurs sanctions imposées au Niger, notamment une zone d'exclusion aérienne, des fermetures de frontières et des gels d'avoirs, ont été levées samedi par le bloc pour des « raisons humanitaires ». Toutefois, des sanctions politiques et individuelles sont toujours en vigueur.

A lire: Les sanctions de la CEDEAO, un «désastre» pour la population nigérienne

Immédiatement après que le coup d'État au Niger ait renversé le président soutenu par l'Occident, la CEDEAO a gelé les avoirs du pays, imposé des sanctions à ses dirigeants et donné un sévère avertissement d'une intervention militaire si l'ancien gouvernement n'était pas rétabli dans un délai d'une semaine.

En conséquence, et après des décennies de souffrance sous le colonialisme français et voyant désormais le rôle de Paris dans la poussée de la CEDEAO à attaquer leur pays, les nouveaux dirigeants du Niger ont stoppé les exportations d'uranium et d'or vers l'Europe, révoqué tous les accords militaires avec la France et bloqué les plateformes médiatiques françaises France24 et RFI.

Le Mali et le Burkina Faso, qui ont également quitté le bloc, se sont opposés vivement à la menace d'une intervention militaire contre le Niger, affirmant qu'ils la considéreraient comme une déclaration de guerre contre leurs nations respectives.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont déclaré en janvier leur sortie rapide de la CEDEAO, quelques mois seulement après avoir annoncé la formation de « l'Alliance des États du Sahel ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV