Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
Sahel : l'AES entre en action:
Des ministres burkinabè, avec à leur tête le ministre de la Défense le général Kassoum Coulibaly et le ministre des Affaires étrangères Karamoko Jean Marie Traoré, accompagnés de plusieurs cadres des départements ministériels, ont accueilli mercredi soir à l’aéroport international de Ouagadougou une forte délégation malienne composée notamment du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le colonel Abdoulaye Maiga et du ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, note la même source.
C’est la première rencontre de cette envergure que tiennent les ministres des Etats membres de l’AES, depuis l’annonce par ces trois pays (Mali, Niger, Burkina Faso) de leur «retrait immédiat de la CEDEAO» le 28 janvier 2024. Des ministres sectoriels (Affaires étrangères, Défense, Economie et Finances, Mines, Communication et Intégration africaine) vont plancher sur divers sujets durant cette grande première rencontre ministérielle de l’AES élargie dans un seul cadre à plusieurs départements ministériels.
La finalité de cette rencontre est d’échanger sur «des thématiques stratégiques d’intérêt commun visant la défense collective, la coordination des actions diplomatiques et politiques ainsi que le développement socio-économique harmonieux et intégré dans l’espace de l’Alliance», détaillent les organisateurs.
«La formalisation de l’élargissement des domaines de compétence de l’AES, l’opérationnalisation de ses instances stratégiques, la création de la confédération des trois pays constituent pour les ministres un agenda préparatoire au Collège des Chefs d’État et de Gouvernement de l’AES», notent par ailleurs les instances dirigeantes de cette Alliance.
Le Mali participe à cette importante rencontre de l’AES avec une délégation ministérielle de sept personnes dont les ministres A. Diop des Affaires étrangères et Colonel Abdoulaye Maïga (ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement). «La participation du Mali à cette importante rencontre est une marque d’intérêt élevé pour notre pays de voir l’opérationnalisation diligente et optimale de l’Alliance des États du Sahel dans l’intérêt supérieur des populations de cette Alliance», s’est défendue ce 14 février la diplomatie malienne sur Twitter.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali sont prêts à abandonner le franc CFA pour leur « souveraineté totale »
Nous avons contacté Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun, afin d’en savoir plus sur la situation