Dans le cadre de la condamnation des atrocités du régime israélien à Gaza et en Cisjordanie, des milliers de Chiliens ont manifesté en soutien aux Palestiniens, exigeant l’expulsion immédiate de l’ambassadeur israélien de leur pays.
Des sources d’information ont rapporté que des milliers de Chiliens ont organisé, mardi 13 février, une manifestation en condamnation des crimes perpétrés par le régime israélien dans la bande de Gaza.
Les manifestants sont descendus dans les rues de Providencia dans la province de Santiago en brandissant des drapeaux palestiniens. Les opposants à la guerre génocidaire ont exigé du président chilien, Gabriel Boric, de rompre les relations diplomatiques avec le régime d’occupation et d’expulser sans délai l’ambassadeur israélien de leur pays.
En janvier dernier, Boric avait déploré que la situation à Gaza était « bien pire » que celle de la ville allemande de Berlin en 1945, faisant référence à la chute de Berlin qui a mis fin à la Seconde Guerre mondiale.
Les remarques du président chilien interviennent après que Santiago a rappelé en novembre l'ambassadeur du régime sioniste pour des consultations en raison du génocide en cours à Gaza.
Accueillant environ un demi-million de Palestiniens, le Chili abrite la plus grande communauté palestinienne en dehors des pays arabes.
Ce pays d'Amérique latine a reconnu la Palestine comme un « État libre, indépendant et souverain » en 2011.
Le gouvernement chilien a demandé récemment à la Cour pénale internationale d’enquêter sur la guerre génocidaire menée par le régime israélien contre Gaza, citant « l’escalade de la violence contre des cibles civiles ».
Le régime israélien mène une guerre contre Gaza depuis le 7 octobre après que le Hamas a lancé l’opération-surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité sioniste en représailles à des décennies d'atrocités contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
La campagne militaire de Tel-Aviv a jusqu'à présent tué plus de 28 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Le régime de Tel-Aviv a imposé un « siège total » à l'enclave palestinienne, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.