Au moins 16 principales organisations humanitaires internationales ont lancé un appel commun à tous les États membres de l’ONU pour qu’ils mettent un terme aux transferts d’armes vers Israël alors que le régime de Tel-Aviv poursuit sa campagne génocidaire dans la bande de Gaza assiégée.
Les organisations Oxfam, Save the Children, Amnesty International et l'American Friends Service Committee, ont lancé cet appel dans un communiqué commun mercredi 24 janvier.
« Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et appelons tous les États à mettre un terme au transfert d'armes pouvant être utilisées pour commettre des violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme », indique le communiqué.
« Tous les États ont l'obligation de prévenir les atrocités criminelles et de promouvoir le respect des normes qui protègent les civils. Il est grand temps que la communauté internationale soit à la hauteur de ces engagements », précise le communiqué.
Le génocide à Gaza s’est intensifié en raison du soutien constant des gouvernements occidentaux, qui n’ont cessé d’armer Israël et de lui octroyer d’importantes sommes d’argent.
L’administration du président américain Joe Biden a déjà approuvé une aide militaire de 14 milliards de dollars à Israël.
L’administration Biden a également approuvé début décembre la livraison de 14 000 cartouches de munitions de char pour près de 106 millions de dollars, après avoir contourné le Congrès.
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Le magazine allemand Der Spiegel a rapporté plus tôt ce mois-ci que le gouvernement allemand étudiait une demande israélienne d'environ 10 000 obus de char de 120 mm à guidage de précision. Toutes les agences concernées ont approuvé la demande.
Le chancelier allemand Olaf Scholz n’a pas exclu la livraison de davantage d’armes à Israël.
Afin de répondre rapidement à cette demande, il est envisagé de retirer des munitions des stocks de l'armée allemande, car l'industrie n'est pas en mesure de fournir immédiatement les munitions de précision souhaitées.
Israël a également demandé une aide militaire à d’autres partenaires en raison de son usage massif de munitions contre les Gazaouïs.
Les États-Unis ont allégué qu’ils ne traçaient toujours aucune ligne rouge pour Israël, qui a tué des milliers de civils palestiniens au cours d’une guerre toujours en cours contre la bande de Gaza.
Le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité autonome palestinienne a annoncé mercredi que le Premier ministre israélien faisait preuve d'un mépris pour les appels de l'ONU et de la communauté internationale est en faveur d'un cessez-le-feu immédiat en préconisant l'agression israélienne sur la bande de Gaza pendant six mois supplémentaires.
Le ministère a déclaré dans un communiqué que ses propos signifiaient « la poursuite du génocide et le déplacement forcé des civils palestiniens dans la bande de Gaza ».
« Netanyahu tire son courage de l’échec des institutions internationales à assumer leurs responsabilités juridiques et morales pour mettre fin à l’occupation », ajoute le communiqué.
L'Iran et plusieurs autres pays affirment que la décision des États-Unis d'opposer leur veto à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire urgent à Gaza était en fait un vote en faveur de la poursuite de la brutalité du régime israélien contre le peuple palestinien.
110 jours après le début de la guerre israélienne dans la bande de Gaza, le régime israélien poursuit les bombardements systématiques sur le territoire palestinien assiégé.
Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande de Gaza, est devenue une zone très sensible de la guerre génocidaire en cours par Israël, où des dizaines de civils ont été tués.
Les bombardements du régime israélien ont également visé les environs des plusieurs hôpitaux de Khan Younès.
L'armée israélienne a ordonné à plus de 500 000 Gazaouïs d'évacuer l’enclave assiégée.
Au moins 210 Palestiniens ont été tués dans les attaques israéliennes à Gaza en seulement 24 heures.
Des images circulant parmi les Palestiniens montraient de la fumée noire s’élevant dans le ciel au-dessus du centre de formation, géré par l'UNRWA, l'organisation d'aide aux Palestiniens des Nations unies.
« Une équipe de l'UNRWA qui tentait d'atteindre le centre a été bloquée », a confirmé le directeur des affaires de Gaza de l'organisation, Thomas White.
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Des obus de char ont en effet frappé mercredi un centre de formation de l'ONU abritant des dizaines de milliers de personnes déplacées à Khan Younès, tuant au moins neuf personnes et en blessant 75 autres.
Le bilan total des morts après plus de trois mois d'attaques israéliennes s'élève à environ 25 700 personnes.
