Le mouvement de résistance palestinien, Hamas a fermement dénoncé les derniers propos du porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, concernant la situation de l’après guerre dans la bande de Gaza.
Kirby a réitéré, hier mardi 23 janvier, lors de sa conférence de presse l’insistance de Washington sur le fait que le futur gouvernement de Gaza après le conflit ne pourrait pas inclure les dirigeants du Hamas.
« Quelle que soit la forme que prendra la gouvernance à Gaza, une fois la guerre israélienne terminée, elle devra être représentative des aspirations du peuple palestinien, ce que le Hamas ne représente pas », avait-il affirmé.
Y régissant, le Hamas a condamné catégoriquement les commentaires de Kirby, les qualifiant d’ingérence flagrante dans les affaires intérieures des Palestiniens.
« Le Hamas considère les remarques et autres positions similaires de l’administration du président américain Joe Biden comme une ingérence flagrante dans les affaires du peuple palestinien et comme une approche de tutelle par laquelle il cherche à maintenir le contrôle sur les décisions et les choix des nations du monde », a annoncé mercredi 24 janvier le mouvement dans un communiqué.
Le communiqué souligne que le Hamas fait partie intégrante de la nation palestinienne, qui est inébranlable face au régime d’occupation israélien, soutenu par l’administration américaine.
« Nous ne permettrons ni aux États-Unis ni à aucun autre parti d’imposer une tutelle sur notre peuple libre, qui a le plus grand mot à dire dans le choix de ses dirigeants et dans la détermination de son sort », a souligné le Hamas.
Kirby a également rejeté les projets d’Israël visant à établir une « zone tampon » dans la bande de Gaza et affirmant qu’une telle proposition était en contradiction avec la politique de l’administration Biden.
« Nous ne voulons en aucun cas voir le territoire de Gaza réduit. Nous ne soutiendrons pas cela », a déclaré Kirby aux journalistes.
Les États-Unis ont fourni à Israël des armes et des services de renseignement, et ont bloqué les résolutions de l’ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire dans le territoire palestinien.
Israël a lancé les hostilités à Gaza à la suite d’une opération historique menée par le groupe de résistance du Hamas basé à Gaza contre l’entité occupante en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Après plus de 100 jours de la guerre génocidaire dans la bande de Gaza, le régime n’a atteint aucun objectif malgré le massacre de plus de 25 000 personnes à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants.
