La Résistance irakienne a lancé de nouvelles attaques contre des bases américaines en Syrie et en Irak, en réponse au génocide américano-israélien en cours dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupées. Les forces américaines stationnées dans les bases militaires en Irak et en Syrie voisine ont été attaquées plus d'une centaine de fois, selon un responsable militaire américain, dans un contexte de montée des sentiments anti-américains dans la région en raison du soutien inconditionnel de Washington à l'assaut du régime israélien.
Sous couvert d'anonymat, le responsable américain a confié à la chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen, ce mercredi 3 janvier, que depuis le 7 octobre, les troupes américaines avaient été attaquées plus de 118 fois, la dernière en date étant les tirs de roquettes contre la base militaire d'al-Shaddadi, dans la province syrienne de Hasakeh près du village d'al-Khazra, dans le nord-est du pays.
La Résistance islamique en Irak qui regroupe des combattants antiterroristes, a revendiqué la majeure partie de ces frappes affirmant qu'elles étaient menées en représailles au soutien américain à la guerre sanglante du régime israélien contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Les bases américaines situées dans les champs pétroliers de Conoco et dans le village d'al-Khadra ont également été touchées par des drones. La résistance irakienne a également confirmé une attaque contre une base américaine près de l'aéroport international d'Erbil, dans le nord de l'Irak. Il n’y a toujours pas de détails sur d’éventuelles victimes ou dégâts.
Les États-Unis, le plus grand allié de l’entité usurpatrice israélienne, ont fourni à Tel-Aviv une grande quantité d'armes et de munitions depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre.
Washington a également opposé son veto aux résolutions de paix du Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) appelant Tel-Aviv à cesser son agression.
Le régime israélien a mené la guerre contre Gaza, le 7 octobre, après que les groupes de résistance palestinienne du Hamas et du Jihad islamique, basés dans la bande de Gaza, ont mené l'opération surprise « la Tempête d’Al-Aqsa » dans les territoires occupés en riposte aux crimes intensifiés de Tel-Aviv contre le peuple palestinien.
Selon le ministère palestinien de la Santé basé à Gaza, plus de 22 000 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 57 000 d’autres ont été blessées.
Tel-Aviv a également imposé un blocus total à la bande de Gaza, coupant le carburant, l'électricité, la nourriture et l'eau à plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.