Au moins cinq personnes ont été tuées dans une frappe aérienne américaine contre un site de la province de Deir ez-Zor, situé à l'est de la Syrie, où opèrent les combattants de la Résistance.
Sabereen News, une chaîne d'information Telegram affiliée aux Unités de mobilisation populaire antiterroristes irakiennes – connues sous le nom arabe de Hachd al-Chaabi – a rapporté que des ressortissants libanais figuraient parmi les victimes de cette attaque qui a visé une installation militaire dans la ville d'Abou Kamal, tôt samedi.
Il est à rappeler que les combattants de la Résistance irakienne ont lancé trois attaques distinctes contre des bases militaires américaines dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien et en Syrie voisine, en raison du soutien de Washington à la guerre israélienne dans la bande de Gaza.
La Résistance islamique en Irak, un groupe de combattants antiterroristes, a revendiqué dans des communiqués distincts diffusés sur sa chaîne Telegram la responsabilité de l'attaque de drone sur la base aérienne d'al-Harir, située à 45 kilomètres (27,9 miles) au nord de l'aéroport international d'Erbil tard vendredi.
Le groupe a indiqué que la frappe aérienne avait été menée en représailles au soutien américain à la guerre sanglante menée par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Il n'y a pas eu de rapports immédiats sur l'étendue des dégâts survenus dans l'installation militaire, ni sur les éventuelles victimes.
Auparavant, les combattants de la Résistance irakienne avaient tiré un barrage de roquettes sur une base militaire américaine implantée dans la ville d'al-Chaddadi, située à environ 50 kilomètres (31 miles) au sud de la ville de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie.
A lire: La Résistance irakienne a attaqué une base américaine dans l’est de la Syrie
Une autre installation gérée par les États-Unis située dans la base militaire de Kharab al-Jir, dans le district de Yaarubiyah dans la même province syrienne, a également fait l’objet des attaques de roquettes.
Les frappes contre les installations militaires américaines en Irak et en Syrie surviennent dans un contexte de sentiments anti-américains croissants face au ferme soutien de Washington à la guerre brutale menée par Israël dans la bande de Gaza assiégée. Selon le ministère de la Santé de Gaza, 21 320 Palestiniens ont été tués et 55 603 blessés lors du génocide israélien en cours à Gaza qui a débuté le 7 octobre.
Depuis le début de la guerre, le 7 octobre, les États-Unis ont soutenu les attaques féroces d’Israël contre le territoire palestinien comme moyen d’« autodéfense ».
La Chambre des représentants américaine a adopté le 2 novembre un programme d’assistance militaire autonome pour Israël de 14,3 milliards de dollars. Cependant, le projet de loi n'a pas encore été approuvé par le Sénat.
Washington a également opposé son veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu à Gaza.
