« La présence de pays extra-régionaux dans le détroit d’Ormuz vise simplement à provoquer des frictions entre les nations musulmanes de la région », a déclaré le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Le contre-amiral Alireza Tangsiri a rencontré ce vendredi 1er décembre le général de brigade Hamid bin Abdullah Al Balushi, chef d'état-major adjoint des forces armées du sultanat d’Oman pour les opérations et la planification, dans la ville portuaire de Bandar Abbas, dans le sud de l'Iran.
« La responsabilité d'assurer la sécurité dans le détroit stratégique d'Ormuz incombe aux pays de la région et la présence d'étrangers ne vise qu'à semer la discorde entre les nations musulmanes », a déclaré Tangsiri.
Le commandant de la marine du CGRI a déclaré que l'Iran avait toujours cherché à renforcer l'unité entre les nations musulmanes. « Il est impératif de soutenir toutes les nations musulmanes et nous ne faisons aucune différence entre les musulmans chiites et sunnites. »
Il a déclaré que Téhéran et Mascate entretiennent des relations profondes et solides. Tangsiri a salué le soutien d’Oman à l’Iran lors de la guerre de huit ans, imposée par le dictateur irakien de l’époque, Saddam Hussein.
Jeudi, les armées iranienne et omanaise ont organisé un exercice naval conjoint de sauvetage et de secours d'une journée dans le détroit d'Ormuz et à la pointe nord de l'océan Indien.
Le contre-amiral Tangsiri a en outre déclaré que le jeune personnel des forces navales du CGRI avait conçu et fabriqué des navires uniques et réalisé des acquis remarquables dans la production de missiles, de drones et de sous-marins, dont les ennemis ne sont que partiellement conscients.
Le commandant militaire omanais a, pour sa part, déclaré que son pays se tenait aux côtés de l'Iran dans ses efforts visant à renforcer la sécurité régionale.
Au cours de ces exercices d'une journée, les forces militaires iraniennes et omanaises ont réussi à mettre en œuvre avec succès divers scénarios, faisant une démonstration de leur coordination bilatérale.
Les deux pays ont organisé plusieurs exercices navals conjoints ces dernières années.
Les responsables iraniens ont souligné à plusieurs reprises que la République islamique n’hésiterait pas à renforcer ses capacités de défense, réitérant que ces capacités sont entièrement destinées à des fins de défense et ne feront jamais l’objet de négociations.