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Iran dialogue avec le Hamas pour la libération des ressortissants de certains pays

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Nasser Kanaani. ©Tasnimnews

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a annoncé que certains pays dont les ressortissants sont détenus par le Hamas ont demandé à la RII d’intervenir pour obtenir leur libération.

Interrogé par France 24 au sujet de la demande de médiation auprès du Hamas pour obtenir la libération de certains ressortissants à Gaza, M. Kanaani a déclaré : « Certains pays nous ont parlé de la libération de leurs ressortissants et nous en avons discuté avec le Hamas de même qu’avec le Liban et le Qatar. »

« Le Hamas s’est déclaré prêt à libérer des otages comme il l'a fait auparavant, mais il dit qu’il faut que le calme règne pour pouvoir distinguer les ressortissants et les civils des militaires », a poursuivi M. Kanaani.

Concernant la libération des otages par le Hamas si les bombardements cessaient, le chef de la diplomatie iranienne a expliqué : « Dans le contexte actuel où le régime israélien bombarde sans cesse la bande de Gaza, la libération des otages est impossible. Toutefois, nous en avons parlé avec le Hamas qui s’est déclaré prêt. Nous lui avons transmis les messages de ces pays et nous avons reçu une réponse positive mais il faut attendre un retour au calme. »

France 24 a évoqué le fait que certains pensent que le Hamas ne fait rien sans la permission de l'Iran. M. Kanaani a répondu : « Non, ce n'est pas le cas. Nous l'avons déjà annoncé. Nous ne prenons pas de décisions à la place de nos alliés dans la région et nous ne sommes pas responsables de leurs actions. Ils pensent, décident et exécutent de manière indépendante. Mais nous ne cachons pas notre relation avec nos amis. »

Au sujet de qui fera le premier pas pour des négociations, il a précisé : « C'est celui qui est en train d’attaquer. À mon avis, les négociations en temps de guerre et sous le feu ne sont pas possibles. Si le régime sioniste s’attend à ce que des mesures soient prises pour les détenus, il doit faire de même. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV