Mona Kandil
PressTV, camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie
Depuis des décennies, le camp de réfugiés de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée, est considéré par les Palestiniens comme un bastion de la résistance contre l’agression israélienne.
Lorsqu’on évoque le nom du camp de réfugiés de Jénine, la première chose qui vient à l’esprit est celle d’un bastion de résistance contre l’occupation israélienne. Elle a longtemps été considérée comme le centre de la Résistance palestinienne.
Créé au lendemain de l’occupation israélienne des terres palestiniennes en 1948, le camp de réfugiés de Jénine a été établi au début des années 1950 dans le nord de la Cisjordanie occupée. Le camp fait moins d’un demi-kilomètre carré, selon les Nations unies. Elle abrite près de 12 000 habitants.
En 2002, lors de la seconde Intifada, le camp de réfugiés de Jénine a été le théâtre de l’un des raids les plus meurtriers de l’armée israélienne. Soixante Palestiniens ont été tués et 250 autres blessés, tandis que des centaines de maisons ont été complètement détruites et plus d’un quart de la population du camp a été déplacée.
Plus de 20 ans plus tard, il semble que la bataille ne soit pas terminée. En juillet dernier, les forces israéliennes ont attaqué le camp de réfugiés de Jénine, mais cette fois, de violents affrontements et d’échanges de tirs ont forcé l’armée israélienne à battre en retraite en deux jours, tuant 12 Palestiniens.
L’armée israélienne avait alors déclaré que l’objectif principal de l’opération était de cibler les combattants palestiniens et de capturer leurs munitions. Les Palestiniens affirment qu’Israël a commis des crimes de guerre dans le camp de réfugiés dans le but d’empêcher la poursuite de la résistance et de faire tomber la Brigade de Jénine, groupe de résistance nouvellement formé composé de combattants de différents groupes armés palestiniens.
