S'adressant le mercredi 27 septembre à Téhéran à un rassemblement d'officiers et d'anciens combattants du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, a souligné que le nouveau satellite d'imagerie Nour-3 et les données transmises depuis la Terre serviront aux besoins du CGRI en matière de renseignement militaire.
Détaillant les spécifications du Nour-3, le général Salami a indiqué que le satellite pesait sept kilogrammes de plus que la version précédente, le Nour-2 et qu'il était doté d'un équipement d'imagerie plus précis permettant de capter des images de meilleure qualité.
Les remarques du général Salami interviennent quelques heures après que le CGRI a lancé en orbite Nour-3, également connu sous le nom de Najm, à l’aide de son porte-satellite local Qassed.
À ce propos, le ministre iranien des Communications et des Technologies de l’information, Issa Zarepour, a déclaré que les spécialistes de la Force aérospatiale du CGRI ont lancé le satellite Nour-3, qui sera utilisé pour des missions de mesure et de reconnaissance, sur une orbite terrestre de 450 km.
Les informations publiées par le CGRI ont indiqué que le satellite s’est déplacé à une vitesse de 7,6 kilomètres par seconde, ce qui lui a permis d’être mis en orbite environ 500 secondes après son lancement.
Suite au lancement de ce satellite, le commandant de la division aérospatiale du CGRI, le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh, a déclaré que la Force aérospatiale du CGRI prévoyait deux lancements supplémentaires de satellites d'ici fin mars 2024.
En outre, le général Hajizadeh a précisé que ces lancements permettraient à la République islamique d’Iran de disposer d’une « constellation de satellites » dans l’espace dans un proche avenir.
À rappeler que le CGRI avait lancé le Nour-1 sur une orbite de 425 km le 22 avril 2020 avant de placer le Nour-2 sur une orbite de 500 kilomètres de la Terre le 27 février 2022.