L’Iran affirme qu’il poursuivra sa coopération positive avec l’Agence internationale de l’énergie atomique malgré la décision de retirer l’accréditation de certains inspecteurs de l’agence actifs autrefois en Iran.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a publié cette déclaration après que le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a critiqué Téhéran pour avoir interdit l’activité de plusieurs inspecteurs en Iran.
Nasser Kanaani a déclaré que la décision de l’Iran était basée sur son accord de garanties avec l’AIEA, qui permet aux pays d’opposer leur veto à la nomination des inspecteurs.
Expliquant les raisons de cette décision, Kanaani a déclaré que l’Iran avait déjà mis en garde contre les conséquences des tentatives de politisation de l’AIEA.
Il faisait référence à une déclaration anti-iranienne faite cette semaine par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne au Conseil des gouverneurs de l’AIEA, accusant Téhéran de ne pas respecter ses engagements.
Nasser Kanaani a déclaré que ces pays occidentaux signataires de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 exploitaient le Conseil des gouverneurs de l’AIEA pour faire avancer de concert leurs objectifs politiques anti-iraniens, malgré le fait que l’Iran s’était engagé dans une coopération constructive et positive avec l’agence viennoise.
Déplorant la politisation des instances internationales, Jean-Maxime Corneille, analyste des questions stratégiques et travailleur indépendant du secteur Intelligence économique/influence, partage son point de vue.