Plus de la moitié de la société « israélienne » souffre de la perte de sa sécurité personnelle, selon un journal israélien.
Le journal Israel Hayom a révélé ce mardi 5 septembre certaines données d'une étude préparée par l'organisation « New Guardian », affirmant que 55% de la société israélienne admet un déclin de son sentiment de sécurité.
Cela représente une augmentation significative par rapport à l'année dernière, où leur pourcentage atteignait à cette époque 41%, et on a également constaté que 18% évitaient de sortir de chez eux la nuit, ajoute le rapport, repris par Al-Mayadeen.
Les auteurs de l'étude ont indiqué que le taux élevé de criminalité et de violence, ainsi que la propagation du phénomène de l’extorsion dans la société israélienne, étaient la principale cause du déclin du sentiment de sécurité des citoyens.
« L'étude a montré que la société israélienne continue de perdre confiance dans les services de sécurité et qu'elle préfère souvent ne pas porter plainte auprès de la police en raison de son manque de confiance dans sa capacité à traiter leurs cas. Seulement 25% ont déclaré faire confiance à la police pour résoudre leurs problèmes », rappelle Israel Hayom.
Au cours des dernières semaines, les territoires occupés ont été le théâtre de plusieurs opérations anti-occupation. En réponse aux crimes commis par le régime israélien dans la mosquée Al-Aqsa et en Cisjordanie, les jeunes Palestiniens mènent des opérations-martyres.
L'une des dernières opérations baptisées « Huwara » au nord de la Cisjordanie a été revendiquée samedi 26 août par les Brigades Izzedin al-Qassem, branche militaire du Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas).
Dans un communiqué, le porte-parole du Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas) Abdul Latif al-Qanoo s’est félicité de cette opération avant de déclarer : « Cette opération est le résultat de promesses constantes de la Résistance pour la défense du peuple palestinien, et la protection de la mosquée Al-Aqsa face au danger de la division et de la judaïsation. »
Les médias israéliens avaient dit à propos de cette opération, lors de laquelle deux Israéliens avaient été tués, que cette attaque avait été planifiée minutieusement et que ses auteurs avaient quitté les lieux après l'opération.
Ce développement survient alors que le journal Haaretz a mentionné dans un article l’augmentation des tirs de roquettes et de missiles depuis diverses zones de la Cisjordanie, notamment Jénine, et a écrit que les institutions de sécurité israéliennes sont extrêmement préoccupées par ce phénomène, qui n’était spécifique qu'à Gaza qu’il y a encore un an.
Selon le journal, les tirs de roquettes, notamment à Jénine, ainsi que l’utilisation accrue d’explosifs lors des opérations de résistance dans différentes zones de Cisjordanie, constituent un nouveau développement qui met en lumière la capacité des groupes présents en Cisjordanie à fabriquer désormais des explosifs.