Mariam Saleh
PressTV, Beyrouth
À l’occasion du 45e anniversaire de la disparition de l’imam Moussa al-Sadr, un éminent religieux chiite libanais, le chef du mouvement Amal a souligné que c’était lui qui avait appelé à l’unité et au dialogue, nécessaires aujourd’hui pour élire un président pour le pays.
À l’occasion de l’anniversaire de la disparition de l’imam Moussa al-Sadr, le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a rappelé à la nation l’héritage de Sadr, soulignant que la seule issue à toute crise est l’unité du peuple libanais. Nabih Berri a appelé toutes les fractions parlementaires à participer à un dialogue de sept jours au Parlement, après lequel il y aura des sessions pour élire le président de la République.
L’imam Moussa al-Sadr a fondé le mouvement libanais Amal en 1974. Il a œuvré pour les droits des opprimés et des démunis au Liban.
L’éminent religieux chiite a disparu le 31 août 1978, alors qu’il effectuait une visite officielle dans la capitale libyenne, Tripoli. Le Liban tient toujours l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour responsable de sa disparition, ainsi que celle de deux de ses compagnons. Le Liban accuse les autorités libyennes de l’époque d’avoir dissimulé des détails qui pourraient révéler son sort.
Quarante-cinq ans plus tard, l’affaire de la disparition de l’imam Moussa al-Sadr n’est toujours pas close. Le peuple libanais est unanimement convaincu que ce n’est pas une cause perdue, car son héritage et les valeurs de résistance et de justice pour lesquels il se battait ne se sont pas oubliés.