Max Civili
PressTV, Rome
Une loi européenne de 2022 sur les services numériques est entrée en vigueur il y a quelques jours, suscitant des inquiétudes quant à ses implications potentielles. De nombreuses personnes en Italie craignent que la nouvelle loi ne limite leur liberté d’expression.
Il s’agit de la nouvelle loi de l’Union européenne élaborée pour lutter contre les discours de haine et les fausses nouvelles en ligne, mais elle va bien plus que cela. La Loi sur les services numériques (DSA, Digital Services Act) est entrée en vigueur le 25 août. Cette loi stipule que les plateformes en ligne comptant plus de 45 millions d’utilisateurs actifs par mois devront supprimer les contenus illégaux, les discours de haine et la soi-disant désinformation de leurs plateformes, sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial.
Plus de 40 géants du Web, dont Google, Facebook, Twitter et YouTube, doivent désormais se conformer à une nouvelle législation qui les obligera à être légalement responsables de tout : des fausses nouvelles à la manipulation des acheteurs, en passant par la propagande gouvernementale et les activités criminelles, y compris la maltraitance des enfants. Mais une question reste ouverte : qui décide de ce qui constitue une vraie ou une fausse nouvelle ? Et qui décide de ce qui est ou n’est pas de la désinformation ?