Des milliers de personnes sont descendues, samedi 26 août, dans les rues de Paris pour protester contre le nouveau projet de loi sur l’immigration et l’asile proposé par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Selon des rapports, des manifestants ont défilé en brandissant des drapeaux, des banderoles et des pancartes indiquant « Détruisons le système raciste », « Liberté de circulation et d’établissement pour tous » et « Darmanin, nous ne voulons pas de votre loi ».
« Nous demandons au gouvernement français, qui se dit le pays des droits de l’homme et dont la devise est “Liberté, Égalité, Fraternité”, de régulariser sans condition tous les sans-papiers », a déclaré l’un des manifestants, Mamadou Trame.
Une autre manifestante, Josiane, a déclaré que le racisme est un problème de société française auquel les médias contribuent, tandis que les étrangers sont généralement associés aux problèmes de sécurité dans le pays.
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« Même Darmanin lui-même, lorsqu’il parle de “la loi sur l’immigration”, l’associe très souvent à la sécurité, comme si les étrangers étaient responsables de tout ce qui se passe et de toute l’insécurité qui peut exister. La sécurité, c’est aussi un problème de pauvreté, c’est un problème de quartier, c’est un problème de service public, et c’est ça qu’il faut revoir en premier lieu », a-t-elle déclaré.
Selon certaines informations, les manifestants ont commencé leur marche depuis l’emblématique place de la République de Paris vers l’église Saint-Bernard de la Chapelle, où, en août 1996, environ 300 migrants africains sans papiers vivant en permanence dans le temple ont été contraints de le quitter.
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Le ministre Darmanin affirme que le projet de loi fixe l’objectif de promouvoir l’intégration des travailleurs migrants en France tout en permettant au gouvernement d’expulser les migrants sans papiers.
En vertu du nouveau projet de loi sur l’immigration proposé par Darmanin, les migrants résidant en France devraient remplir plusieurs conditions, dont la maîtrise de la langue française. Par ailleurs, le ministre a affirmé que le gouvernement allait « rendre la vie impossible aux étrangers en situation irrégulière » qui font l’objet d’un ordre de quitter le territoire français (OQTF), principale mesure d’expulsion des étrangers.
