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Niger : l’Algérie interdit aux avions militaires français le survol de son territoire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Deux 2000-5 de l'armée de l'air française. (Archives)

L’Algérie interdit aux avions militaires français le survol de son territoire pour attaquer le Niger.

Un communiqué diffusé tard dans la soirée du lundi 21 août sur le site de la Radio algérienne a indiqué que l’Algérie « a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger ». La réponse d’Alger est « ferme et sans équivoque », souligne la même source.

Ainsi, la France qui avait, auparavant, menacé la junte de mener une opération militaire pour libérer le président Bazoum, s’apprête à mettre ses menaces à exécution. Citant des sources confirmées, le site de la Radio algérienne fait savoir que l’intervention militaire française serait imminente et que tout le dispositif était mis en place.

Partant de cet état de fait, cette source souligne : « L’Algérie, qui a toujours rejeté la force, a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger. » Et de préciser : « La réponse d’Alger est ferme et sans équivoque. »

Toujours d’après le même communiqué, devant le refus de l’Algérie, la France a sollicité le Maroc pour autoriser ses avions militaires à survoler son territoire pour attaquer le Niger ; et les autorités marocaines compétentes ont décidé, après validation des plans de vol, de répondre favorablement à la demande française.

Du reste, il y a quelques jours de cela, le site de traçage de vols, Flightradar24, a pisté un avion de l’armée de l’air française rebroussant chemin vers la France depuis les frontières algériennes après que les autorités du pays ne l’ont pas autorisé à traverser l’espace aérien national.

Ce refus confirme ainsi le rejet de la solution militaire que l’Algérie a exprimé, d’abord,  par la voix de son président, Abdelmadjid Tebboune, puis à travers le communiqué de son ministère des Affaires étrangères, rendu public samedi dernier.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV